Sorties

Sorties (404)

Aubusson tisse Tolkien

Classée au titre des Monuments historiques, dès 1840, la superbe abbaye cistercienne du Thoronet accueille dès demain une exposition dédiée à Tolkien. En effet la Cité d'Aubusson explore la création contemporaine un projet initié il y a deux ans avec la compagnie le Tolkien Estate.

Les tapisseries voyagent

Un aboutissement voulu par le Centre des Monuments Nationaux puisque la présentation de quatre tapisseries inspirées de l'univers du célèbre auteur américain va s'installer dans un lieu mystique qui trouve ici une fonction adéquate à son destin originel.

Le Seigneur des Anneaux, la trilogie fantastique de JRR Tolkien, sous forme de tapisseries originales

Halls of Manwë - Taniquetil. D'après une aquarelle originale de J.R.R. Tolkien pour The Silmarillion, Book II, Settings of Middle Earth, 1927-1928, tapisserie de 3,2 m x 2,42 m, tissage Ateliers Pinton, Felletin, 2018. Collection Cité internationale de la tapisserie © The Tolkien Trust 1977 / Photo Cité internationale de la tapisserie

 

La mise en scène de l'œuvre sera accompagnée de textes, ces quatre premières toiles tissées selon une tradition millénaire ne sont que l'esquisse des prochains épisodes d'une série consacrée à l'imagerie de Tolkien. Artiste universel qui débute ses créations enfant. Son exploration imaginaire se termine en 1973.

Cette exposition reprend le flambeau de son monde graphique tourné vers l'avenir grâce au savoir-faire de la Cité de la Tapisserie.

 

Du 5 au 28 janvier 2019

Abbaye du Thoronet

83 340 Le Thoronet

04.94.60.43.96

 

vendredi, 04 janvier 2019 Écrit par

Hamlet

En cette fin d’années l’Opéra Comique répare une injustice, rendre à  Ambroise Thomas ce que nous lui devons.

Hamlet le prince du Danemark porte des baskets et Ophélie des talons hauts. Rarement ces deux personnages ont été aussi bien interprétés. Une soirée historique.

 

Ambroise Thomas est bien oublié, l’auteur de Mignon et d’Hamlet fut pourtant reconnu par le public qui réclamait ses œuvres à l’affiche. Le Caïd en 1849 remporte un grand succès, en 1850 d’Ambroise Thomas rencontre Shakespeare avec Le songe d’une nuit d’été, une fantaisie bien accueillie par le public. Si Mignon est un triomphe qui sera dépassé par celui d’ Hamlet. En effet l’œuvre dépasse les frontières, ce qui est toujours le cas actuellement.

 

Certains spectacles sont comme le vin, il demande une décantation et ce n’est qu’après la première demi heure qu’il trouve leur « vitesse de croisière ». Mais pour ce Hamlet qui restera dans les annales, le public est happé dés les premières minutes. Prés de l’orchestre, le prince  Hamlet est, comme nous, le spectateur du couronnement de son oncle Claudius qui succède à son frère. Le défunt roi est le père d’ Hamlet. Est-ce par esprit de famille que le nouveau roi épouse la mère d’ Hamlet, le reine Gertrude.

 

Stéphane Degout (Hamlet), Jérôme Varnier, Le Spectre © Vincent Pontet

 

Entre la pièce de Shakespeare et le livret, il y a des différences. Le livret d’opéra a son propre langage, sa grammaire. Il doit correspondre à un cahier des charges musicales. Ambroise Thomas a tonifié la partition d’Ophélie qui s’affirme, qui avant la folie fatale tente d’aider son fiancé Hamlet. Cela est dû à la  créatrice   du rôle Christine Nilsson, d’origine suédoise. Ambroise Thomas consacre à Ophélie l’acte IV, une ballade suédoise la Willis qui a un charme languissant et funèbre. Hamlet devient un drame romantique. C’est surtout une réflexion sur l’exercice du pouvoir et le poids de la filiation. Hamlet hanté par le fantôme de son père lui promet de le venger. Les comédiens engagés par Hamlet pour jouer une pantomime celle du vieux roi Gonzague, est en réalité la description du meurtre de l’ancien roi. Tout bascule, le destin  entraîne coupable et innocent. Hamlet est dans l’opéra couronné roi et non pas empoisonné par la pointe d’une épée. «  Mon âme est dans la tombe. Hélas ! Et je suis Roi ! ».

Nous connaissons le talent de Cyril Teste, mais sa mise en scène inspirée, intelligente, tirant les personnages au pinacle, est pour nous son plus beau travail. Tout nous séduit. Nous devons l’avouer, étant d’une nature un peu psycho rigide pour les costumes, ici toutes nos  réticences habituelles sont balayées par la conception d’une œuvre totale. Ce Hamlet est de plain pied dans notre monde. Ophélie est une jeune femme moderne, pétrie d’amour et de compassion. Hamlet porte des baskets et Ophélie des talons hauts, et nous les suivons pas à pas dans cette histoire qui est comme une spirale infernale qui les absorbe et les broies. Cyril Teste a pris possession du théâtre tout entier.

 

Dés l’ouverture, lorsque Hamlet vient prés de l’orchestre nous assistons sur l’écran qui est devant nous à l’arrivée de Claudius et de Gertrude. La salle est allumée afin que nous puissions voir le cortège royal. Hamlet est spectateur au début, il est comme figé devant le spectre de son père, puis il deviendra metteur en scène de sa vengeance.

 

Stéphane Degout (Hamlet), Sabine Devieilhe (Ophélie) © Vincent Pontet

 

Des cameramen suivront certains personnages dans les coulisses ou au bar. Nous les voyons avec la maquilleuse. Nous sommes au théâtre et les artisans de l’ombre comme les machinistes ou la maquilleuse sont présents à l’image. La technique est visible car indispensable comme les fantassins qui permettent de gagner les batailles. Ici le théâtre, l’opéra et le cinéma se conjuguent pour une œuvre qui fait fi des étiquettes. Les décors de Ramy Fischler nous font penser à l’univers Bergmanien.

La fluidité des changements de scènes et de décors ne laisse aucun temps mort et nous avons rarement perçu une telle attention dans le public.

 

 

Ambroise Thomas est un compositeur précis. Il aime les chanteurs et sait leur ménager des morceaux choisis. Sa partition est nuancée, poétique.

Sa ligne mélodique et la souplesse de sa phrase musicale nous transportent. Il ne faut pas oublier que Thomas était un homme de son temps s’intéressant aux nouveaux instruments et il fut le premier à mettre le saxophone dans la fosse lyrique. Nous pouvons entendre le premier grand solo de saxophone dans le répertoire lyrique.

Les solos de clarinette et de trombone donnent une nouvelle ampleur à l’orchestre. Nous sommes loin de l’académisme, il est vraiment temps de reconsidérer ce compositeur dont la musique est élégante, précise, et il prouve une fois encore sa puissance d’expression.

Il y a bien sûr les moments attendus comme le monologue « Être ou ne pas être », ici le prince danois se livre à une introspection douloureuse, c’est une réflexion intime. Stéphane Degout  est un baryton remarquable, alliant ses qualités de chanteur à celle de comédien, son Hamlet est douloureux, odieux dans sa froide détermination et pathétique dans sa dernière réplique. Il sera à l’affiche de l’Opéra Bastille pour Les Troyens au mois de janvier. Décidément Stéphane Degout  fait partie des spectacles événements.  Ophélie est ici magnifiée par l’exceptionnelle interprétation de Sabine Devieilhe.

Cette belle soprano est une Ophélie sensible, diaphane, touchante. Elle campe une jeune femme d’aujourd’hui et nous nous sentons proche d’elle. Cyril Teste utilise avec délicatesse et poésie le cinéma pour le grand air de la folie.

Un écran descend sur scène devenant le fameux quatrième mur et des images d’eau agitée par le vent, puis d’une femme qui telle une ondine s’abîme dans les flots. La puissance, la finesse de l’interprétation de Sabine Devieilhe donne des frissons à une salle captivée. Que ce soit Sylvie Brunet-Grupposo, qui compose une Gertrude tiraillée entre le remords et son amour maternel, à Laurent Alvaro, le terrible Claudius, ou l’impressionnant Jérôme Varnier le spectre glaçant, nous sommes confondus d’admiration, par une telle réunion de talent.

Stéphane Degout (Hamlet), Sabine Devieilhe (Ophélie), Laurent Alvaro (Claudius), Sylvie Brunet-Grupposo (Gertrude) © Vincent Pontet

 

 

La direction musicale est menée de main de maître et de baguette d’or par Louis Langrée. Il rend à l’œuvre d’Ambroise Thomas,  ce mélange de poésie et de maîtrise technique qui caractérise le compositeur. L’orchestre est remarquable. 

 

 

Hamlet est le spectacle lyrique à voir, sans plus attendre. Il est rare d’avoir sur une même production autant d’artistes de ce niveau exceptionnel.

 

Marie Laure Atinault

 

Hamlet

 

Opéra en cinq actes d’Ambroise Thomas (1811-1896)

 

Livret de Michel Carré et Jules Barbier d’après Shakespeare, crée à l’Opéra Comique le 9 mars 1868

 

Direction musicale Louis Langrée

 

Mise en scène Cyril teste

mercredi, 19 décembre 2018 Écrit par

Au Pays des Ecrins

Voici une belle destination pour découvrir la montagne en toute quiétude.

Que ce soit en famille entre amis, seul ou accompagnés, la destination répondra à vos attentes. La splendeur des paysages, la montagne qui se découpe au cœur de la vallée de la Vallouise séduit autant en hiver qu'en été ou la faune et la flore réjouissent les randonneurs. 

Le  sommet du Pelvoux dans le Massif des Ecrins dépasse les 3 000 mètres

Le cadran solaire typique du Pays des Ecrins © photo PdF 2018

 

Riche d'un patrimoine ancestral, ses traces sont encore bien visibles. Les cadrans solaires distinguent les habitations par leur diversité et la richesse de leurs décorations. Le mieux est de suivre un guide qui nous décode les messages qui se cachent dans leur symbolique.

 

Longtemps terre d'accueil de la secte vaudoise, la montagne leur servit de refuge durant plusieurs siècles. Les petites églises de par leur richesse décorative servent de messagère envers les populations qui peuvent être endoctrinées par ce mouvement qui prend une ampleur considérable.

Ils sont déclarés hérétiques au début du XIIIe.

 

Fresques remarquables de la chapelle du hameau du Puy © photo PdF 2018

 

La secte vaudoise naquit dans les années 1170. Le riche marchand lyonnais Pierre Valdo initie un mouvement qui affirme que tout croyant peut évangéliser et sapait les fondements de l'orthodoxie chrétienne. Au début soutenue par l'église, la secte finit par être pourchassée et se réfugie dans les montagnes.

Dans les vallées de Vallouise, Freissinières, et le vallon du Fournel

Les vaudois se réfugièrent dans les montagnes avant de fuit le pays au moment des Guerres de religion et de la répression du XIIe.

En 1532 ils se rapprochent des Protestants et adhèrent à la Réforme.

mardi, 18 décembre 2018 Écrit par

Marché de Noël à Mulhouse

Marché de Noel Collection 2018

Ce qui fait la particularité du marché de Noël est sans contexte la magie de ses étoffes, comme chaque année l'une d'elle est crée spécialement pour l'occasion. 

L'étoffe choisie cette année illumine le marché © photo PdF 2018

 

La nuit tombe sur la place de la Réunion, l'heure ou les mulhousiens ne manqueraient pour rien au monde ce rendez-vous magique pour toute la famille, pour retrouver des amis, des collègues et partager un moment convivial. 

Ici les produits locaux sont en bonne place, les spécialités alsaciennes égaient le marché. 

La chaleur du cœur de la ville se propage et les couleurs orangées de cette création textile, savoir-faire du territoire, ajoutent la bonne humeur ambiante. On aime à flâner au pied du Temple, imposant et bienveillant.

Le Chalet des Etoffes, ouvert tous les jours, met à l'honneur la création textile, décoration, bijoux, sacs et étoles, toutes sortes de passementeries pour le plus grand bonheur des visiteurs

 

Noel à l'Hôtel de Ville de Mulhouse © photo PdF 2018

Jusqu'au 27 décembre 2018

Hôtel de ville de Mulhouse

vendredi, 14 décembre 2018 Écrit par

Touch Me, 1ère Biennale d'Art contemporain à Strasbourg

La manifestation est décalée d'une semaine en raison de l'actualité à Strasbourg.

Elle se tiendra à partir du samedi 22 décembre 2018

Etre citoyen à l'ére du numérique voici la thématique choisie pour cette première Biennale qui accueille une vingtaine d'artistes venus du monde entier dès ce samedi.

 

S'interroger sur les nouvelles technologies et nos comportements 

Amener une réflexion autour du monde numérique et la place de  l'Homme sera l'axe fort durant onze semaines grâce aux œuvres exposées, une quarantaine réalisées par des signatures issues de 9 nationalités différentes.

La cathédrale de Strasbourg © photo PdF 2018

 

La manifestation investira plusieurs lieux historiques de la capitale européenne dont  l'Hôtel des Postes, un bâtiment du 19ème siècle parfaitement conservé dans le quartier de la Neustadt " classé en 2017
au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Du 22 décembre au 3 mars 2019

1ère Biennale d'Art Contemporain

Du mercredi au samedi

Plein tarif 10 €, réduction pour les jeunes jusqu'à 28 ans : 7€ 

vendredi, 14 décembre 2018 Écrit par

L’Ecole des Femmes

Avis à nos Abonnés des places offertes pour profiter du spectacle

Répondez à la question suivante à quelle réplique célèbre reconnait-on L'Ecole des Femmes ?

 

Trouvez un spectacle qui puisse réunir toute la famille est parfois un casse tête. La rédaction de Patrimoine de France, soucieuse de vous aider a voté à l’unanimité pour  l’Ecole des Femmes au Théâtre Déjazet dans la mise en scène brillante et originale de Nicolas Rigas.

 

La peur n’évite pas le danger. Arnolphe, alias Monsieur de la Souche aurait dû avoir cet adage en tête. Il a cédé à l’appel d’une pseudo noblesse et a pris prétexte d’une petite propriété pour se faire passer pour noble, d’où ce titre de monsieur de la Souche qui fait sourire son vieil ami Chrysalde. C’est un mal du siècle, et on aurait beau objecter que la vraie noblesse, est plus dans les actes que dans le titre, Arnolphe n’en démord pas.

Il pense se marier mais attention pas à n’importe quelle tendron qui pourrait le tromper. L’homme est soupçonneux. Il a mis sa pupille au couvent où elle a appris le minimum pour ne pas être une ignorante totale. Elle sait coudre, tenir un ménage. C’est une science bien suffisante à une future épouse dont le bien être de son époux sera le credo. L’imprudent barbon !

 

En somme, il veut être un tout pour sa future femme, qu’il pense pouvoir modeler selon ses désirs. Il annonce à son ami Chrysalde, son prochain mariage. Arnolphe, en homme avisé, a pris garde à ce qu’elle soit bien cachée au monde. D’ailleurs elle est cloîtrée dans une maison que ses connaissances ignorent. Arnophle accueille avec toute la chaleur dont il est capable, Horace qui est le fils d’un ami. Le jeune homme est charmant, confiant, amoureux. Un concours de circonstance a mis Horace et Agnès en présence. Le  jeune homme se confie à l’ami de son père. Arnolphe est au supplice. Lui qui avait tout prévu.

L'Ecole des Femmes au Déjazet © photo Théâtre du Petit Monde

 

Comment se fait-il que la jeune fille puisse préférer un jeune galant à un homme mûr ? 

Si vous n’avez jamais vu ce chef d’œuvre de Molière nous vous laissons la surprise de découvrir l’intrigue et ses rebondissements. 

L’École des femmes est crée le 26 décembre 1662. Le succès est immense. Molière joue Arnolphe. L’auteur a su souligner les travers du siècle comme ces titres de noblesse qui s’achètent comme des tabatières. Il s’attaque également au vieux problème de l’éducation des filles. Quel savoir peut-on inculquer aux femmes ? L’art du ménage est-il suffisant ? 

La problématique est hélas d’actualité. La coiffe d’Agnès, prise d’après une gravure d’époque, nous renvoie à d’autres débats.  

Les classiques sont toujours à redécouvrir, on se régale d’entendre des répliques qui sonnent différemment selon les interprètes.  

La comédie grinçante  de Molière est étonnamment proche de nous. La condition de la femme est ici bien représentée. Nous bouillonnons sur place lorsqu’Arnolphe lui fait lire des maximes sur la bonne conduite des femmes envers les hommes. Nous rions franchement de la déconvenue d’Arnolphe apprenant par Horace que tout ce qu’il avait organisé pour tenir Agnès loin du monde s’écroule !

L'Ecole des Femmes au Déjazet © photo Théâtre du Petit Monde

 

 

Nicolas Rigas est un homme orchestre ! Comédien, metteur en scène, chanteur lyrique, directeur de compagnie, il nous offre un spectacle formidable.

Il a choisit de faire une mise en scène qui renoue avec le théâtre de foire cher à Molière. Rarement pour ne pas dire jamais nous avions vu les domestiques Alain et Georgette, aussi bien joués. Ils sont comédiens, acrobates. De culbute en virevolte, ils sont les chouchous des enfants, petits et grands. Nicolas Rigas a choisit de faire une représentation en costumes, mis à part celui de la pauvre Agnès, qui reprend celui d’une gravure du XVII siècle, l’option est celle du XIX siècle. Le metteur en scène a décidé de lier ses deux passions le théâtre et le chant lyrique. A priori le choix de lier des airs des Contes d’Hoffman semblait hardi, mais cela semble une évidence qu’Agnès chante l’air d’Olympia, la poupée des Contes. Nicolas Rigas chante l’air de Lindorff. Une superbe interprétation. La musique n’est pas un contre point mais fait vraiment partie de la respiration du spectacle. Une vraie réussite !

 

Nicolas Rigas est un Arnolphe mesquin, macho, pitoyable, pathétique. Il est entouré par une belle distribution. Cette Ecole des femmes est digne de la Comédie Française, et le succès qu’elle remporte sur un public de 7 à 107 ans est bien mérité.

Ne chercher votre spectacle pour les fêtes !Vous l’avez trouvé !

Marie Laure Atinault 

 

L’Ecole des Femmes

 

De Molière

 

Mise en scène Nicolas Rigas,

Avec Nicolas Rigas, Martin Loizillon, Amélie Tatti, et en alternance Romain Canonne, Nicolas Samsoen, Jean Adrien, Salvatore Ingoglia, Benoît Hamelin, Raphael Schwob

Du 1er au 31 décembre

Du mardi au samedi à 20h45, matinée samedi à 16h

Théatre Dejazet

41 boulevard du Temple 75003 Paris

01.48.87.52.55

mardi, 11 décembre 2018 Écrit par

Images sur les murs

Estampes, tableaux, extraits littéraires, d'hier à aujourd'hui

Inaugurée aujourd'hui la nouvelle exposition du musée de l'image d'Epinal sillonne la France: De Bessans à Pont-Aven, en s'interrogeant sur la place des images dans nos foyers. Comment les met-on en valeur ? Où les accroche-t-on ?

Vieux souvenirs, 1893, d'après Jean P. Haag (XIXe siècle) photogravure de Boussod, Valadon & Cie, 1894 Impression sur chine appliqué, 26,8 x 38,2 cm, inv. 93.I.2.188, Coll. Musée Goupil, Bordeaux. © Mairie de Bordeaux, photo Anaïs Sibelait

 

Quelle place pour nos images ?

Un regard pointu sur nos pratiques quand on sait que l'établissement possède une collection unique d'imagerie populaire du 17e au 21e siècle. Des images variées, reflets de nos joies, de nos désirs, de nos envies de rêver, d'évasion.

Souvenirs familiaux et Mémoire collective

JACOMIN Jean-Marie, Un militaire blessé racontant ses campagnes, 1822, huile sur toile Inv. 2004.7.1, Coll. Musée de la vie bourguignonne, Dijon © Direction des Musées et du Patrimoine, musée de la Vie bourguignonne Perrin de Puycousin, Dijon / photo François Perrodin

 

Des reproductions collées aux murs, des images pieuses, des tableaux d'ordre historique, confinant aux centres d'intérêts des habitants. Souvent des histoires de famille.

Un sujet touchant qui parle de l'intimité de chacun et rarement traité comme thématique d'exposition, un diaporama sensible qui nous plonge dans le Temps où chacun peut retrouver une partie de son histoire.

Pierre-Edouard Frère, Les images, lithographie extraite du recueil Les expositions de Paris. Salon de 1857, textes de Théophile Gautier, Paris, 1859, 44,5 x 33 cm. Coll. Musée départemental d’Art ancien et contemporain, Épinal. © Musée de l’Image –Ville d’Épinal / cliché H. Rouyer

 

Le musée d'Epinal conserve plus de 100 000 images françaises et étrangères, du 17e siècle à nos jours, soit l’une des plus importantes collections d’imagerie populaire dans le monde.

 

Du 1er décembre au 29 septembre 2019

Musée de l'Image

42 quai de Dogneville

88 000 Epinal

03 29 81 48 30

vendredi, 30 novembre 2018 Écrit par

Nos ancêtres les gaulois

L'exposition temporaire, visible jusqu’au 7 janvier, consacrée à La navigation lagunaire. 2 000 ans de secrets révélés par le musée d’archéologie de Catalogne. nous invite à faire un saut jusqu'au musée Lattara-Musée Henri Prades un site archéologique plein de ressources.

 

Le site de Lattara vu du musée © photo G.Hébert

 

A un jet de pierre de Montpellier, au musée Lattara, naissance, vie et déclin d’un port gaulois  

Nos ancêtres les gaulois… S’il est un lieu, entre Montpellier et la mer, où les visiteurs pourront découvrir l’histoire de ces  hommes et femmes, entre le Xième  siècle avant J.-C. et le 3ième  après J.-C., c’est bien au musée Henri Prades de Lattes, construit sur le site Lattara, ancien port gaulois de la méditerranée. Pendant 800 ans, les indigènes celtes se frottèrent aux Etrusques, aux Grecs, aux Ibères et aux romains. Aujourd’hui, le site archéologique Lattara-musée Henri Prades mérite le détour car, après 32 ans, il vient de subir une profonde rénovation qui le rend plus attractif et plus dense. Offrant un parcours chronologique bien structuré et mettant en valeur  d’intéressants objets archéologiques trouvés sur place ou à l’occasion de fouilles préventives à proximité. En guise d’introduction, un petit film d’animation séduira tout public. A la fois poétique et pédagogique, associant dessins et aquarelles, il présente l’histoire de l’antique Lattara. Avec   une réalisation remarquable et concrète, la réplique d’une maison gauloise traditionnelle (3ième - 2ième siècles avant J.-C.), découverte sur le site. Et une riche section permet de pénétrer dans le quotidien des habitants de Lattara. Un voyage intime dans notre histoire.

 

 

Évocation du site de Lattara (2 ème siecle av J.-C. Aquarelle de Jean-Claude Golvin) La ville est entourée d’un rempart de plus de six mètres © photo G.Hébert

 

Au milieu d’un site où sont visibles des bases de murs de maisons de nos ancêtres, le musée offre une vision exhaustive de la période précédant la naissance d’un port gaulois jusqu’à sa fondation, son apogée et son déclin. De la première section, du  Xième au VIIIième avant J.-C., on retiendra  quelques objets provenant de populations au mode de vie semi-sédentaire, se déplaçant des zones lagunaires vers les plateaux de l’arrière-pays, en fonction des aléas climatiques. La seconde section permet de comprendre l’importante expansion de l’établissement gaulois de la Cougourlude, à 1,5 km au nord-est de la future implantation du port de Lattara. Avec ses enceintes monumentales mises en évidence lors de fouilles préventives en 2016. Puis son abandon progressif par les indigènes, attirés par la création du comptoir étrusque de Lattara, fondé aux environs de 500 avant J.-C., amplifiant des échanges commerciaux déjà existants avec les grecs de Massalia et les étrusques.

 

En 250 ans le port de Lattara, où les gaulois se sont installés en acquérant les savoir-faire des premiers occupants, prospère. Pendant cinq siècles la ville rayonne. Puis la lagune s’ensable, la mer s’éloigne … et les hommes aussi. Lattara a vécu mais n’a pas disparu. Son souvenir vit encore sous la terre.

 

Trésor monétaire découvert à Lattara 2ème siècle avant J.-C.© photo G.Hébert

 

Aujourd’hui, le musée présente efficacement des témoignages recueillis depuis les premières fouilles d’Henri Prades, il y a plus de cinquante ans : céramiques, verreries, lampes, outils, monnaies, stèles, objets touchants du quotidien… Des vitrines permettent d’imaginer leurs activités quotidiennes : travailler, manger, se déplacer, décorer, se distraire, pratiquer des rites religieux… Intéressante également la volonté de montrer  les civilisations qui se sont rencontrées ici, étrusque, grecque, gauloise et romaine, à travers les objets sélectionnés. Ancienneté, permanence et richesse  des échanges avec le monde méditerranéen sont ainsi mis en évidence.

 

Décor de coquillages du 2ème siècle av J.-C. , originalité de Lattara © photo G.Hébert

 

Faut-il trouver une raison supplémentaire pour faire un détour par ce musée en découvrant Montpellier ? « Lattara est le site de formation de nombreux archéologues, depuis 1980, vu la  richesse de ce territoire » glisse Diane Dusseaux, conservatrice du patrimoine et directrice du musée. Ce lieu n’a pas fini d’enrichir nos connaissances par ses fonds disponibles et les fouilles qui se poursuivent. En attendant l’ouverture du site archéologique au public, auquel travaillent le musée et les chercheurs.

 

Site archéologique Lattara-Musée Henri Prades, 390 avenue de Pérols 34970 Lattes

 

04 67 99 77 20  

 

Fermé le mardi. Ouvert le samedi et le dimanche de 14h à 18h. Les autres jours de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30.

 

A noter également  une douzaine d’ateliers pédagogiques, proposant des initiations variées (poterie néolithique, peinture pariétale, lampes à huile, orfèvrerie gallo-romaine, décors peints, mosaïque romaine, confection d’un costume, tissage antique, écritures anciennes, techniques de fouilles… pendant les vacances scolaires ou pour un anniversaire. Et toute l’année pour les scolaires.

 

Accès au site :

 

-          Terminus du tramway ligne 3 « Lattes Centre »

 

-          Piste cyclable entre Montpellier, Palavas et Pérols

 

-          Sortie 30 « Montpellier Sud» ou 31 « Montpellier Ouest », suivre la direction de Lattes, puis « Site archéologique Lattara-Musée Henri Prades »

 

lundi, 26 novembre 2018 Écrit par

Mystère chez Zwilling

De l’art de vivre à la française

Ce jeu ludique réunit les amoureux de la cuisine à travers une enquête policière. Une façon intelligente et divertissante pour s'immerger dans l’univers du groupe Zwilling et l‘excellence de ses marques. 

Un grand tirage au sort va permettre aux fins limiers ayant trouvé le meurtrier et l’ustensile du crime, de remporter l’un des beaux lots mis en jeu (cocottes Staub, couteaux Miyabi, plancha Teppanyaki Demeyere...) d’une valeur
maximale de 339 €.

 

L'intrigue à dénouer

Les autorités lancent un appel à l’aide afin de les aider à résoudre le mystère.

Le docteur Z, frère jumeau du professeur Zwilling, a été retrouvé inanimé lors d’une soirée
de lancement de produits.
La police privilégie la piste d’un acte criminel selon des sources proches de l’enquête. Le capitaine Fouet a déclaré que de nombreux indices restaient encore à découvrir sur la scène du crime, et selon les derniers éléments, 5 suspects ont été identifiés : Madame Staub, Herr Professor Zwilling, Miyabi-San, Monsieur Demeyere et Signora Ballarini.
L’ustensile qui a servi à commettre le meurtre n’a pas été retrouvé…

Concept shop Zwilling

Jusqu'au 1er décembre

Vous pourrez y enquêter de 12h à 19h du mardi au samedi

12 boulevard de la Madeleine

75009 Paris

vendredi, 16 novembre 2018 Écrit par

Traces de la Grande Guerre, ce qu'il en reste

Un des temps forts des célébrations du 11 novembre 2018

Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, la Bande dessinée "Traces de la Grande Guerre" permettra d'amorcer à des Échanges internationaux autour du livre et de la bande dessinée

Expositions, concert, débat, rencontres, tables rondes thématiques, la parution de cet ouvrage enclenche des interactions inédites.

Extrait Traces de la Grande Guerre © Baudouin

 

La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale a décidé de faire de ce livre un événement transnational. Cet ouvrage va devenir un support de communication et d'enseignement. En complément pour entretenir l’intérêt du grand public et des scolaires, (ateliers d’écriture, fiches d’exploitation du livre) la création d’une exposition de médiation sur 20 panneaux, associée à une version anglaise du livre permettra d'associer les enseignants des deux côtés de la Manche.

 

Comment se tourner vers l'avenir en tirant des leçons de l'Histoire de la Grande Guerre ? Qu'apprendre de ce conflit mondial pour les jeunes générations ? Voilà la question à laquelle ont voulu répondre  de auteurs de bande dessinée le projet ambitieux qui répondra aux questions d'un public tourné vers ce mode d'expression.

Un casting international : 42 auteurs à travers 18 récits se projettent dans l'Histoire

Des plumes acérées pour exprimer une réalité sanglante, parfois effrayante. Un projet artistique porteur d'un message au-delà du siècle écoulé : Que leur sacrifice n'a pas été vain.

 

Extrait Traces de la Grande Guerre © Morrison Adlard

 

A l'Historial de la Grande Guerre de Péronne :

De juin 2019 à mai 2020, l’Historial proposera à ses visiteurs une grande exposition interactive faisant dialoguer les originaux de la bande dessinée et les thématiques avec des photos inédites et des objets issus des collections du Musée.

"Traces de la Grande Guerre, ce qu'il en reste"

Editions de la Gouttière

vendredi, 09 novembre 2018 Écrit par
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