La rédaction

Plombières-les-Bains, l'élégante

Si il y a bien un lieu qui caractérise toute l'élégance des stations thermales c'est la jolie ville de Plombières-les-Bains. Surnommée également la ville aux mille balcons, qui ornent délicatement les façades, on découvre dès l'entrée les empreintes laissées par la richesse d'un patrimoine développé par ses sources.

Source des Savonneuses, Source des Dames…

 

Majestueux bains thermaux de Plombières-les-Bains © photo PdF 2018

La diversité de ses eaux la distingue également. Des sources froides (inférieures à 20°c) aux plis chaudes celles dépassant les 70°C, la station offre un large dispositif de soins.

L'on retrouve sa trace dès l'Antiquité, les invasions barbares la détruisent et le Moyen-Age, époque durant laquelle les soins du corps sont essentiels, la fait renaître. La période Renaissance affirme sa renommée. 

Le passage d'hôtes de marque va contribuer à sa réputation. Michel de Montaigne y séjourne une quinzaine de jours en septembre 1580 pour soigner sa Maladie de la pierre (calculs rénaux) dont il souffre de manière chronique. Il le racontera dans son Journal de voyage.

Autre écrivain célèbre, Voltaire vient prendre les eaux de Plombières.

Mais l'apogée de la station se concrétise par la venue de Napoléon III qui y accueille Cavour, le Premier ministre de Piémont-Sardaigne pour prépare l'annexion à la France de la Savoie et de Nice en échange d'un soutien à l'unité italienne en 1858.

 

La statue de Napoléon III atteste de son influence dans le développement de la station thermale © photo PdF 2018

 

Le Second Empire va accélérer la réputation à l'Internationale de la station ce qui entraîne une architecture encore bien présente aujourd'hui.

La ville entretient son passé en présentant dans les rues des cartes postales comme ici des porteuses de lait © photo PdF 2018

 Un arrêt au restaurant du Grand Hôtel, l'Orangerie, s'impose, salle est classée Monument historique.

Pour notre plus grand plaisir

23 Nov 2018

Les secrets d'un tableau

Peintre officiel de la ville d’Anvers en 1640, dans l’ombre de Pierre Paul Rubens, dont il fut le collaborateur Érasme II Quellin (1607-1678) ne partage pas sa notoriété. 

Le musée des Beaux-Arts de Caen va le remettre en lumière en offrant au public la possibilité d’assister à sa restauration en présence des artistes engagés dans ce travail digne de ce tableau unique.

 

La Vierge donnant une étole à saint Hubert en présence de saint Nicolas de Tolentino 

On ignore encore la genèse de ce tableau. Bien que signée et datée (1669), la toile demeure encore bien mystérieuse.

L’on sait qu’elle provient de Liège mais son origine et l’historique de sa commande restent inconnues. Elle fut l’objet d’une première restauration avant son transfert au musée de Caen en 

1803 puis différentes interventions laissèrent un aspect assombri à la toile.

Pour qu’elle puisse retrouver toute sa beauté une première intervention a été programmée dans l’atelier de restauration : consolidation du support toile, début de la reprise de la couche picturale. 

Ce deuxième temps - réintégrations illusionnistes- se fera  en présence du public dans l’enceinte du musée.

 

Un travail technique instructif pour les visiteurs. 

Un film documentaire retraçant les étapes précédentes de l’intervention. Projeté complète les explications des restaurateurs. Accompagné d’un livret présentant d’autres chefs d’œuvre du musée qui ont révélé leurs secrets.

 

Inauguration le samedi 24 novembre

Pour assister à ces démonstrations plusieurs dates possibles

Restauration en public 
28, 29, 30 novembre, 19, 20 et 21 décembre
8, 9, 10, 11 janvier, 26, 27, 28 février et 1er mars

De 10 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h
Rencontre avec les restaurateurs
19 décembre, 11 h 30 
7 janvier, 18 h, présentation en nocturne
28 février, 19 h 30, la restauration achevée

 

 

Musée des Beaux-Arts le Château

14000 Caen

02.31.30.47.70

 

 

 

23 Nov 2018

Meubles à secrets, secrets de meubles

Trésors mobiliers

Dans l'écrin magnifique que se trouve être le château de la Malmaison on se plonge avec délice au milieu de trésors de notre savoir-faire qui ont traversé le temps. La visite se déroule au gré des appartements de Joséphine et de
Napoléon. Pour la première fois, grâce à des films, on peut découvrir le fonctionnement et l’usage de ces meubles à secrets. 

 

Vue du château de Malmaison depuis la prairie © DR

 

De véritables œuvres d’art 

L'époque prestigieuse de maîtres à la main précise et à l'esprit déployé à développé des trésors d'ingéniosité...tiroirs secrets, pièces cachées, recoins délicats...C'est tout un état d'esprit qui est mis en relief : travailler des bois précieux dans le but de réaliser des meubles d'exception.

Ecouter les bruits des mécanismes

Il est surprenant d'observer leur usage au quotidien et "leur vie" au service de leur propriétaire et de découvrir comment les meubles se mettent en mouvement : l'élaboration les différentes parties mobiles des secrétaires, commode, bureaux, tables, coffre à bijoux, coffrets de voyage ou de toilette, malles s'emboitent admirablement. 

Martin Guillaume Biennais (1764-1843) Coffret à secrets au chiffre J couronné, vers 1788-1801 © DR

 

Partager l'excellence 

La restauration par l’Ecole Boulle d’un meuble à secrets de Martin Guillaume Biennais (1764-1843), secrétaire exceptionnel tant par son esthétisme que par l’ingéniosité de son fonctionnement, s'est trouvé le déclencheur de l'exposition. Belle idée conçue par les équipes du musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau que de présenter une quarantaine de meubles et objets à secrets magnifiés grâce à un parcours scénographié.  

Le mobilier et les objets réunis ici proviennent pour la plupart des collections du musée, ainsi que de collections publiques ou privées : Collections Hermès, Fondation Napoléon, musée national du château de Fontainebleau, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Du 17 novembre 2018 au 18 février 2019

Le Château de Malmaison est ouvert tous les jours sauf le mardi.
Ouvert de 10h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h15,
le week-end jusqu’à 17h45.
Fermé les 25 décembre et 1er janvier.
Tarifs
Tarif plein : 6,50 €
Tarif réduit : 5 €
Groupes : 5,50 €

Château de Malmaison
avenue du château de Malmaison
92500 Rueil-Malmaison
01 41 29 05 55

22 Nov 2018

Bien-être à Vittel

La station thermale a conservé tout le charme du Second Empire qui l'a vu éclore. En 1860, cette petit cité rurale profite d'un essor fulgurant pour devenir un incontournable circuit parmi les stations les plus fréquentées à l'internationale. Les constructions de l'époque, les hôtels, les thermes et les ravissantes villas témoignent encore fièrement de sa richesse passée.

 

L'élégance des thermes de Vittel © photo PdF 2018

La vertu de ses eaux minérales sont redécouvertes à la seconde moitié du XIXe

Et pourtant celle-ci était déjà bien fréquentée à l'époque gallo-romaine. Ses eaux minérales étaient courues et le sont encore puisque l'usine de la Société des eaux de Vittel embouteille plusieurs milliards de bouteilles chaque année. Elle se visite.

 

Douceur de vivre à Vittel © photo PdF 2018

Les cures classiques soignent les affections du foie grâce à la source Hépar et celles des reins à l'aide de la Grande Source. Mais le plus de la station est de s'orienter aujourd'hui vers des séjours de remise en forme, très appréciés des curistes et autres touristes venus séjourner dans les Vosges.

 

Le charme discret des villas du Second Empire à Vittel © photo PdF 2018

 

 

22 Nov 2018

Halte à Contrexeville

Les villes d'eaux des Vosges, première étape à Contrexéville

 

Les Thermes de Contrexeville © photo PdF 2018

 

Evidement on connait tous la célèbre eau de la station thermale pour ses bienfaits sur notre silhouette mais ce qui fait aussi l'intérêt de la destination est tout un art de vivre qui remonte dans le temps et que la ville a su entretenir.

Tout son atout réside dans la richesse de son patrimoine thermal.

Contrexéville l'Aristocrate

 

Le Parc thermal de Contrexeville © photo PdF 2018

Aujourd'hui accessible au plus grand nombre, historiquement la ville était l'écrin d'exception, bien avant sa voisine (un siècle) Vittel, de toute l'Aristocratie européenne venue goûter au bienfait d'une cure pour soigner au mieux des infections (urinaires, biliaires, problème de poids, déjà) un passage obligé pour qui voulait se faire voir de la Haute société.

 

La source Hépar bien fréquenté par les curistes © photo PdF 2018

L'Histoire débute au milieu du XVIIIe quand le médecin du Duc de Lorraine et Roi de Pologne Stanislas Leszczynski découvre les qualités des eaux de Contrexéville. Louis XVI intéressé par ses recherches favorise la construction du premier établissement thermal. La station est lancée. 

Le lieu de villégiature s'enrichit d'un théâtre à l'italienne et d'un Casino pour divertir les soirées de ses curistes privilégiés.

Le Casino de Contrexeville © photo PdF 2018

 

La ville possède un parc magnifique où il fait bon flâner, entre deux soins prodigués.

L'établissement thermal développe des soins bien-être du qualité accessible à tous et bonne idée aux enfants.

C'est Louis Pasteur à la fin du XIXe, qui incite la population à consommer des eaux mises en bouteille, insistant sur les dangers de l'eau des puits. 

La Roseraie en cours de restauration à découvrir au printemps prochain © photo PdF 2018

 

Thermes de Contrexeville

88 140 Contrexeville 

 

 

 

 

 

 

 

 

21 Nov 2018

Salon du Livre gourmand de Périgueux

Plus de 200 manifestations, tables rondes, conférences, débats, dégustations, initiations et cours de cuisine, expositions

Pierre Hermé sera le Parrain de la 15ème édition du Salon du livre gourmand de Périgueux. Une belle affiche puisque la manifestation va rassembler des chefs appréciés des français : Marc Veyrat, Guillaume Gomez, Thierry Breton, Frédéric Bau, Christopher Coutanceau...L'occasion pour le public d'échanger avec les auteurs, une centaine à disposition ! et une pléiade d'ouvrages pratiques, beaux livres de chefs, livres d’art et de photographies, essais polémiques, livres pour enfants, livres des régions ou des pays, cuisine et santé, œuvres historiques, sociologiques, philosophiques.

Pour trois jours de parcours dégustatifs dans toute la ville

Du 23 au 25 novembre 2018

 

21 Nov 2018

Renaissance d'une façade

Dans le centre-ville de Foix, la façade de l’immeuble « des Cariatides » respire à nouveau. Pris en charge par des mains expertes, l'immeuble classé répondait à des critiques pointus nécessitant la supervision des Bâtiments de France.

La décoratrice Véronique Vialis, spécialiste des ornements décoratifs en plâtre, et Philippe Montoux, son associé, se sont attelés à l'ouvrage.

Objectif : reconstruire la façade à l’identique, en utilisant les techniques les plus proches de celles utilisées il y a près de 200 ans.

La difficulté tenait dans l'aspect final de la restauration : comment faire du neuf avec du vieux tout en conservant l'aspect ancien de la façade !

 

Une façade remarquable © Cabinet W Architecture - Ciments Calcia.

 

Mise à plat

Tous les éléments abîmés ou cassés sont éliminés. Certains sont rénovés puis recollés, d’autres entièrement refaits.

Une fois la façade déshabillée, c’est au bistouri, à la brosse à dents et au crochet de dentiste que les restes de peinture et les stigmates de pollution sont retirés. 

La chaux Velatura de Socli  son aspect naturel et sa patine, remplissait tous les critères. "Un produit vriament idéal car il permet de travailler en transparence." apprécie la décoratrice

« Nous avons commencé par contretyper les teintes d’origine que nous avions mises à nu, en mélangeant des pigments naturels d’origine minérale dans la base de peinture à la chaux de Socli, explique Véronique. La souplesse d’utilisation des peintures à la chaux et leur grande capacité à absorber les pigments ont facilité cette étape délicate. Nous étions aussi certains que la teinte ne bougerait pas dans le temps. Malgré cela, nous avons dû nous y reprendre à plusieurs fois pour obtenir l’aspect “neuf mais vieux” souhaité par l’architecte des Bâtiments de France. »

Restauration minutieuse de la façade © Cabinet W Architecture - Ciments Calcia.

La dernière étape, la mise en couleur, a été réalisée avec la peinture à la chaux Centri Storici. 

« C’est l’artisan stucateur Louis Cassier qui a fait édifier cette maison de maître en 1835, nous raconte Philippe Montoux. Moulures, colonnes en faux marbres, corniches traînées, chapiteaux, il a utilisé toute la palette de son savoir-faire pour faire de sa façade un vrai show-room ! Rien n’est porteur, tout est d’apparat : la structure des poteaux et des poutres est en bois, chemisé en plâtre et recouvert de stuc (chaux et poudre de marbre colorés). Le plus impressionnant sont bien sûr les statues : huit Cariatides entourées de deux Atlantes qui ornent le 2e étage. Auguste Virebent s’en serait fortement inspiré pour réaliser le centre-ville de Toulouse. »

 

Les dix colonnes et les deux bandeaux en faux marbre ont été patinés. Dorénavant, teintés dans leur juste couleur, la façade et ses éléments sont protégés contre le Temps les bactéries et les moisissures. 

L'immeuble Les Cariatides à Foix © Cabinet W Architecture - Ciments Calcia.

 

20 Nov 2018

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