La rédaction
Noël 2019 à Trévarez
- Noël à Trévarez © cdp 29 Noël à Trévarez © cdp 29
- Noël à Trévarez © Spectaculaires Noël à Trévarez © Spectaculaires
- Noël à Trévarez © Spectaculaires Noël à Trévarez © Spectaculaires
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/author/995-la-r%C3%A9daction.html?start=567#sigProId9a2373c4f4
Le domaine de Trévarez dans le Finistère se transforme en palais des "Mille et Nuits" grâce aux artistes Albert et kiki Lemant, actuellement en résidence au château.
Les petits et les grands en prennent plein les mirettes ! La magie des illuminations va faire voyager les visiteurs. Mapping, créations graphiques, l'imagination n'a plus de limites dans ce décor magique, dépaysement garanti...
Du beau spectacle pour toute la famille
Jusqu'au 5 janvier 2020
Tous les jours de 14h à 19h 30
25 décembre et 1er janvier inclus
Tarifs : gratuit pour les moins de 7 ans, 1€ pour les 7/17 ans, 4 € pour les 18/25 ans, 8 € pour les adultes
De14h à 19h30
Domaine de Trévarez
29 520 SaintGoazec
Les images du CMN sur Regards
- Vue du palais des Tuileries, détail Palais des Tuileries (Paris) Vasserot, Jean (1769-1837) Château de Rambouillet © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux Vue du palais des Tuileries, détail Palais des Tuileries (Paris) Vasserot, Jean (1769-1837) Château de Rambouillet © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux
- Trophée d'armes Delorme, Philibert (v. 1510-1570)/Beaurain, Nicolas (peintre verrier actif au 16e siècle)/Cousin, Jean (v. 1490-v. 1560), d'après/Oudinot, Eugène (1827-1889) © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux Trophée d'armes Delorme, Philibert (v. 1510-1570)/Beaurain, Nicolas (peintre verrier actif au 16e siècle)/Cousin, Jean (v. 1490-v. 1560), d'après/Oudinot, Eugène (1827-1889) © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux
- Fuite en Égypte Lieu de conservation de l'oeuvre photographiée Sainte-Chapelle (Paris) © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux Fuite en Égypte Lieu de conservation de l'oeuvre photographiée Sainte-Chapelle (Paris) © Benjamin Gavaudo / Centre des monuments nationaux
- Portrait de famille, détail Auteur de l'oeuvre photographiée Van de Velde, Jan (17..-17..) Lieu de conservation de l'oeuvre photographiée Château de Jossigny © Reproduction Benjamin Gavaudo / CMN Portrait de famille, détail Auteur de l'oeuvre photographiée Van de Velde, Jan (17..-17..) Lieu de conservation de l'oeuvre photographiée Château de Jossigny © Reproduction Benjamin Gavaudo / CMN
- Portrait de jeune garçon Auteur de l'oeuvre photographiée Boilly, Louis-Léopold (1761-1845) Château d'Aulteribe (Sermentizon) © Hervé Lewandowski / Centre des monuments nationaux Portrait de jeune garçon Auteur de l'oeuvre photographiée Boilly, Louis-Léopold (1761-1845) Château d'Aulteribe (Sermentizon) © Hervé Lewandowski / Centre des monuments nationaux
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Accessible pour le grand public, près de 13 000 images en Licence Ouverte et en Haute définition (jpeg 4000*6000 pixels)
La banque d'images en ligne Regards met aà disposition du public une partie des Fonds photographiques du Centre des Monuments Nationaux.
En vue de favoriser l’ouverture des données publiques (« Open Data »), Etalab, mission chargée sous l’autorité du premier ministre, d’ouvrir le plus grand nombre de données publiques des administrations de l’Etat et de ses établissements publics, a conçu la « Licence Ouverte / Open Licence ».
Et d'encourage la réutilisation des données publiques mises à disposition gratuitement.
Sur simple inscription en ligne sur
www.regards.monuments-nationaux.fr
Un projet pour achever la Saline Royale
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La Saline royale voit le jour au Siècle des Lumières dans le Doubs
Le projet présenté par l'agence Mayot & Toussaint met en perspective le projet imaginé par Claude Nicolas Ledoux. Le rêve de l'architecte va peut-être devenir réalité. Enfin !
Un Cercle magique
Celui qui avait pensé réaliser une cité exemplaire, profitant à tous les ouvriers sur le domaine, dans un idéal humanisteverrait le jour. L'idée de vivre en parfaite harmonie avec la Nature dans un espace équilibré, exploitant ses ressources pour vivre en autarcie va devenir un exemple concret et viable. La boucle serait bouclée.
Ancienne manufacture de sel inscrite sur la Liste du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1982
Le cercle de la Saline Royale en passe d'étre finalisé
Différentes pistes d'exploitation du site pour encore mieux le valoriser sont en cours; Faire de la Saline royale un lieu de référence international pour la création de jardins au XXIème siècle. Créer un îlot de biodiversité unique dans l'Est de la France, et développer un laboratoire des métiers du paysage pour demain, voilà les trois objectifs déterminés dans ce projet d'envergure.
Un parcours enrichi
7 jardins permanents à l'intérieur du monument seraient aménagés et ouverts à la visite durant toute l'année. Et pourquoi pas dans le futur, accueillir des concerts importants, pour un lieu d'exception comme celui-ci, tout est possible.
La Saline Royale
25 610 Arc et Senans
03.81.54.45.00
Corneille n'a pas écrit pour Molière
Quand le romancier Pierre Louys, dans un article du Temps, pour la pièce « Amphitryon » émet l'idée que Corneille écrit les pièces de Molière, il sèmera le doute dans l'esprit de ses contemporains jusqu'à aujourd'hui où une étude démontre l'inexactitude de son hypothèse.
Le vocabulaire des pièces de Corneille et Molière très proche
Comment un comédien, présumé sans grande éducation littéraire, à la fois valet de chambre du roi et directeur de troupe de théâtre, aurait-il pu écrire tant de chefs-d’œuvre ? Molière n’aurait en fait été que l’acteur principal des comédies qu’on lui attribue.
Leur véritable auteur, Corneille, serait resté dans l’ombre pour ne pas ternir sa réputation ni s’exposer aux controverses.
Une méthode irréfutable
Deux scientifiques du Lied (CNRS/Université de Paris) et de l’École nationale des chartes (Université Paris Sciences et Lettres) viennent de démontrer en utilisant des techniques approfondies qu'il n'y a plus de doute à avoir: il est fort probable que les œuvres de Molière n’aient jamais été écrites par Corneille mais par Molière lui-même.
L'enquête est menée pour cause de similitudes troublantes
L’analyse statistique des habitudes d’écriture prouve qu'à notre insu, nous employons avec une fréquence particulière des mots, des expressions, ou des structures grammaticales.
Chaque individu a ses tics de langage. Et si l'on tente de copier le style d’un autre, certaines caractéristiques demeurent malgré tout : par exemple, le nombre de “mots-outils” : “et”, “de”, “or”, “mais”... revient sans que l'on s'en rende compte. Les professeurs le savent bien dans les copies de certains élèves quand certains "empruntent" le talent des autres !
Une étude d’une ampleur sans précédent
Les deux chercheurs ont comparé le vocabulaire, la grammaire, les rimes et les mots-outils de trente-sept comédies en vers de Molière et de Pierre Corneille mais aussi de Scarron, Rotrou et Thomas Corneille. Quel que soit le critère étudié, il est apparu que les pièces de Molière possèdent des caractéristiques communes évidentes, qui n’ont rien à voir avec celles des autres auteurs de l’époque. Ce sont même des œuvres de Pierre Corneille dont elles divergent le plus, celles de Scarron ou Thomas Corneille étant même plus proches
Retrouvez l'article paru le 27 novembre 2019
Bibliographie
Why Molière most likely did write his plays. (Florian Cafiero, Jean-Baptiste Camps), Science Advances, le 27 novembre 2019, DOI : 10.1126/sciadv.aax5489
Restauration versaillaise
Dans le cadre de l'exposition "Versailles Revival" plusiseurs restaurations ont pu aboutir et permettre à des oeuvres de renaître pour resplendir à nouveau. L'un des plus beaux exemples est sans doute la "Fête du Centenaire des Etats-Généraux de 1789" le tableau gigantesque qui absorbe un pan important du parcours de visite. On en reste pantois devent une telle performance.
La qualité picturale est impressionnante.
La plus importante restauration de l'exposition reste la plus grande oeuvre présentée, le tableau d’Alfred Roll (1846-1919), Fête du centenaire des États-généraux de 1789, au bassin de Neptune, le 5 mai 1889.
Cette oeuvre a été commandée par l’État pour remplacer dans la salle du Sacre le tableau du Sacre de Napoléon de David, emporté à Paris en 1889 et aujourd’hui au Louvre. Elle a été mise en place en 1894 et retirée lors de l’achat par l’État, pour Versailles, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, de la seconde version du tableau de David (toujours en place).
Depuis 1948, le tableau de Roll était roulé dans les réserves du Château et n'en était jamais ressorti. Il est présenté exceptionnellement pour Versailles Revival
La toile présentait des déformations, dues notamment au roulage, qui ont été résorbées par humidification contrôlée et mise sous presse, et des bandes de tension ont été posées sur le pourtour de la toile pour permettre son installation sur une cimaise d’exposition. La couche picturale, non vernie, était très encrassée et marquée de nombreux blanchiments et accidents ponctuels. Un décrassage approfondi et la reprise des lacunes a redonné à l’oeuvre toute sa clareté.
L'immense tableau n'était jamais ressorti des archives il a subit un décrassage en règle.
Fête de nuit de Gaston La Touche
Autre oeuvre des collections du musée d’Orsay, qui se trouvait depuis 1937 en dépôt auprès du musée des Beaux-Arts de Limoges a été impactée par une intervention bénéfique du service de la restauration. Sa présentation dans l’exposition a conduit à sa restauration et à la fin du dépôt à Limoges au profit de Versailles.
Ce tableau de Gaston La Touche (1854 -1913), Fête de nuit à Versailles a été commandé en 1905 et présenté au palais de l’Élysée entre 1914 et 1925.
Resté roulé depuis sa mise en dépôt, la toile présentait des déformations importantes et des zones d’accidents sur le côté gauche. Après une mise à plat pour résorber les déformations, l’intervention a consisté à remettre la toile sur un châssis neuf, à décrasser la couche picturale et à reprendre les lacunes et accidents.
L’oeuvre de Gaston La Touche a retrouvé toute sa fraicheur.
Un portrait de Sadi Carnot par Pierre Petit
La dernière restauration de peinture d’importance est celle d’un portrait officiel de Sadi Carnot, 1889, par Pierre Petit, qui a été l’image officielle de ce président de la République.
Ce portrait a été déposé par l’École polytechnique auprès de Versailles en 1976.
Resté en réserve, il présentait un encrassement généralisé et de très importantes craquelures de séchage (craquelures prématurées). "Un décrassage général, un vernissage et un travail soigné de retouche lui ont rendu toute sa lisibilité et rééquilibré le rapport subtil entre la
figure et le fond". indique Frédéric Lacaille Conservateur en chef du patrimoine au musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, très attaché à toute la mise en valeur de ces chfes d'oeuvre.