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samedi, 20 septembre 2025 09:42

Dans les Pays de la Loire

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vendredi, 19 septembre 2025 18:33

Dans les Landes

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lundi, 04 août 2025 00:00

Festival des Voiles de Travail

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Granville détient un Patrimoine maritime exceptionnel. Forte de son histoire, la ville organise de nombreux évènements qui illustre les aventures humaines qui ont échelonné les siècles.

Le Port de Granville compte aujourd’hui 136 navires de pêche, il est parmi les premiers ports normands en tonnage et premier port français de pêche aux coquillages.

Le festival des Voiles de Travail s'installe sur les quais du port de pêche de Granville, Il attire chaque année de nombreux amateurs des produits de la pêche et de la conchyliculture locale,

Les vieux gréments présents feront l'admiration de tous. C'est ici sur le port qui fut baptisé, le Marité, restauré et flambant neuf, l'acteur Jacques Gamblin, parrain de l'évènement, permit à ce bateau mythique de reprendre le large.

Hommage au corsaire granvillais Pléville Le Pelley

Retour sur le parcours de ce jeune mousse sur les terre-neuviers, puis grand corsaire granvillais, il devient ensuite gouverneur du port de pêche de Marseille et termine sa carrière au ministère de la Marine. Il est fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis et de l’ordre de Cincinnatus, et décoré de la Légion d’honneur.

 

Au fil des rencontres dans les différents stands

Le Musée d’art et d’histoire de Granville esposera quelques trésors de ses collections, témoins de la Grande pêche.

L'association "Bateaux de Normandie" présente sa mission qui est de sauvegarder, restaurer et célébrer le patrimoine maritime normand. Rencontre avec Marine Lebreton qui crée à la main des cartes marines.

De multiples animations sont proposées au Repaire des Moussaillons

Du mercredi au dimanche de 10h à 18h

Dimanche jusqu'à 17h

Gratuit

Festival des Voiles de Travail

Du 20 au 24 août 2025

Office de tourimse Granville Terre et Mer

2 rue Lecampion

50 400 Granville

02.33.91.30.03

 

  

 

Qui veut connaître Pierre Soulages doit passer par Montpellier et son musée Fabre, avant le 4 janvier 2026 ! Et pas seulement pour apprécier ses quelques 120 toiles, œuvres sur papier, cuivres, bronzes et verres, sur 1200m². Avec le soutien exceptionnel du musée Soulages, de Rodez. Ne retenant pas une présentation chronologique, les co-commissaires, Michel Illaire et Maud Marron Wojewodzki ont identifié six thèmes. Permettant d’accrocher, en regard, des œuvres ayant influencé le travail du peintre des Outrenoirs. Des rencontres plastiques, formelles, théoriques et amicales. Plus d’une vingtaine !

D’une statue-menhir du IVe-IIIe millénaire avant notre ère à Courbet, en passant par Picasso, Cézanne, Mondrian, Hantaï, Zao Wou-Ki, Rembrandt, Zurbaran, Van Gogh et Georges de La Tour, dans l’ordre de la visite. Auquel, chemin faisant, on ajoutera Hartung, Anna-Eva Bergmann, Ernst, Riopelle, Pierrette Bloch, Le Lorrain, Sonia Delaunay, Geneviève Asse, Le Gray, Jean-Michel Meurisse et Buraglio. Bref, une promenade dans l’histoire de l’art à laquelle nous convie cette exposition « Pierre Soulages-La Rencontre ». Des rencontres en vérité, donc. Pouvait-on échapper au clin d’œil à l’un des tableaux iconiques du musée Fabre, « Bonjour Monsieur Courbet », initialement titré « La Rencontre » ?

 

Que la visite commence ! Avec deux œuvres inédites, réalisées en 2020 et 2021, avant le décès de Pierre Soulages, en 2022. Si dès sa jeunesse à Rodez, les statues-menhir du musée Fenaille ont éveillé son intérêt, l’art des grottes ornées l’a aussi fait entrer dans l’histoire de l’art. La première partie de l’exposition fait place à la « Matière première ». L’austérité et la force brute de ses goudrons et brous de noix y trouvent leur place, comme certains Outrenoirs tardifs. Pour le thème « Bâtir la peinture », Soulages construit son œuvre comme une architecture, utilisant des matériaux et des outils de peintre en bâtiment. Dès 1941, il s’était intéressé à la structure de l’arbre, dans la lignée de L’arbre gris de Piet Mondrian, du Kunstmuseum de Den Haag, présenté ici.

 

La thématique « Ecriture et silence plastique » correspond à sa découverte de la calligraphie chinoise en 1947. Ce qui l’amène à souhaiter « pour mes toiles, c’est qu’il y ait le minimum de « vacarme formel » autour, qu’elles soient suffisamment isolées des autres matières et couleurs pour que s’instaure un « certain silence plastique », comme le silence est nécessaire pour écouter de la musique ».

Deux œuvres de Pierrette Bloch et de Zao Wou-ki révèlent ces connivences amicales. « Cette couleur violente ». Du clair-obscur au noir lumière, la quatrième thématique, illustre la fascination de Pierre Soulages « cette lumière secrète venue du noir ». Ces œuvres mono pigmentaires occuperont toute la seconde moitié de sa carrière de peintre. A l’origine, sa fréquentation de la Sainte-Agathe, de Zurbaran au musée Fabre. De même que le Paysage au coucher du soleil de Van Gogh.

 

L’envers du noir.

Blancs et transparences, renvoie à l’enfance du peintre, dessinant des paysages de neige, avec de l’encre noire. Celui-ci avouant, « … malgré ce noir d’encre ou plutôt grâce à ce noir, ce dessin était vraiment pour moi un paysage de neige ». Le blanc joue en effet un rôle fondamental tout au long de sa pratique. De même que la transparence, à l’image de son travail pour les vitraux de l’église abbatiale de Sainte-Foy de Conques, entre 1987 et 1994. Ce sont dans les lavis de Claude Lorrain et de Rembrandt et dans l’Autoportrait au col rayé de Courbet, qu’il faut chercher les influences. 

La sixième thématique « L’espace de la peinture » renvoie aux notions de dépouillement et d’horizon. Cet horizon que Soulages a toujours cherché. Aussi bien en achetant un horizon pour construire sa maison sur les hauteurs de Sète qu’en faisant dialoguer un triptyque Outrenoirs de 1996 avec trois photographies de Gustave Le Gray, Effet de soleil dans les nuages-Océan, lors de son invitation au musée d’Orsay, en 2004. En circulant autour des tableaux suspendus par des câbles, on se rappellera que le peintre avait décidé cette présentation lors d’une exposition au musée de Houston en 1996.

Dernières rencontres également avec une œuvre de Pierre Buraglio et d’autres de son ami Jean-Michel Meurice. Dont la toile de 1979, troublante, car il est difficile de la séparer de l’invention, la même année, des Outrenoirs. L’exposition se clôture dans les salles du parcours permanent, voulues par Soulages. Invitant les visiteurs à redécouvrir les œuvres de la « donation Colette et Pierre Soulages » de 2005, sous un nouveau regard.

Seul le musée Fabre de Montpellier pouvait offrir une présentation et une telle compréhension de son travail dans un lieu qui, « plus que tout autre a compté pour moi », comme l’écrivait celui qui, dès 1941, le découvrait alors qu’il préparait le professorat de dessin, à l’école des beaux-arts de Montpellier. Et où il a rencontré, la même année, la sétoise Colette Laurens, sa future épouse.

Ne pas manquer cette première rétrospective depuis la disparition du maître de l’Outrenoir !

Guy Hébert

 

Musée Fabre

39 boulevard Bonne Nouvelle

34000 Montpellier

+33(0)4 67 14 83 00

Ouverture du mardi au dimanche de 10 à 18h (horaires d’été)

Animations à venir, autour de l’exposition :

1° Une balade poétique d’environ dix minutes, en réalité virtuelle, sur le travail de Pierre Soulages, portée par la voix magnétique d’Isabelle Huppert (A découvrir sur réservation du mardi au vendredi de 14h à 18h. Les samedis et dimanches de 11h à 13h et de 14h à 18h).

2° Visites guidées : du mardi au samedi, à 15h. Les dimanches, à 11h15.

3° Cycles de conférences : Les 17/9, 8/10, 5/11, 3/12 à 18h30 (programme détaillé sur www.museefabre.fr )

4° Visites en famille durant les vacances scolaires les mercredis, vendredis et samedis (détail sur le site du musée).

5° Ateliers de création artistique (voir détails sur le site)

6° Le 12 octobre, un temps fort mettra en lumière les liens poétiques entre Pierre Soulages et Léopold Sédar Senghor.

7° Le 22 novembre, une soirée artistique, festive, décalée et décloisonnée invitera les noctambules à explorer l’univers de la nuit, entre contemplations, expérimentations plastiques et spectacle vivant. Pensée à double voix avec la Bulle bleue, fabrique artistique.

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