- L'église de Garancières en cours de travaux © Cabinet Lyon Noiriel L'église de Garancières en cours de travaux © Cabinet Lyon Noiriel
- L'église de Garancières en cours de travaux © Cabinet Lyon Noiriel L'église de Garancières en cours de travaux © Cabinet Lyon Noiriel
- Lavoir de Crespières en cours de travaux © C.Garguelle Lavoir de Crespières en cours de travaux © C.Garguelle
- Le lavoir de Jumeauville après travaux © Ingéniery Le lavoir de Jumeauville après travaux © Ingéniery
- Le lavoir de Jumeauville avant travaux © Ingéniery Le lavoir de Jumeauville avant travaux © Ingéniery
- Lavoir de Crespières après restauration © C.Garguelle Lavoir de Crespières après restauration © C.Garguelle
- L'église de Garancières restaurée © Ingeniery L'église de Garancières restaurée © Ingeniery
https://www.patrimoinedefrance.fr/paris/38-nos-monuments-en-danger/521-le-lavoir-de-jumeauville.html#sigProIdc5e07a38e4
Si les Journées du Patrimoine drainent un nombre impressionnant de visiteurs il est essentiel de rappeler le travail effectué par de nombreuses communes pour sauver leur "petit" Patrimoine. Comme c'est le cas dans le département des Yvelines qui oeuvre depuis près de 30 ans à la restauration et à la valorisation de son patrimoine historique.
De la prévention avant tout
Créée en 2014 à l’initiative de Pierre Bédier, Président du Conseil départemental des Yvelines, l'agence technique départementale Ingéniery fête ses 5 ans. Partir d'un constat simple face au désengagement de l'Etat et pour maintenir un service auprès du public, celle-ci a deux buts :permettre aux communes de faire le diagnostic de leur patrimoine, avant de convenir d’un plan d’entretien avec des architectes.
Ce sera le Carnet de santé du Patrimoine opérationnel fin de l'année. Pour aider les communes yvelinoises.
Un exemple avec le lavoir de Jumeauville dont la dégradation de la couverture, de la charpente et du mur d’ancrage avait conduit la Commune à prendre un arrêté de péril le 10 aout 2009, pour en interdire l’accès. Un lavoir communal, non protégé au titre des monuments historiques
Construit au XIXème siècle, le lavoir de Jumeauville est composé de deux bassins de tailles inégales, abrités par de grands auvents constitués de charpentes bois, couverts de petites tuiles plates. Par l’originalité et la qualité esthétique de ses volumes, ce lavoir a toujours occupé une place importante au cœur du village, les travaux ont été achevés en 2017.
Coût de la restauration du lavoir, non protégé et en péril, 60 % de 113 884 € H.T., plafonnés à 66 107 € pour respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire.
La Communauté d’Agglomération de Mantes-en-Yvelines (C.A.M.Y.) soutenait ce projet à hauteur de 25 000 €. S’agissant d’un édifice non protégé en péril, et afin de respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire, l’aide du Département s’est montée à près de 58 % du montant des travaux, soit 66 107 €.
Autre exemple avec le lavoir de Crespières
L’édifice était dans un état de dégradation alarmant – sa toiture est en partie effondrée et ses murs étaient envahis par la végétation – et nécessitait une restauration complète. La commune très attachée à son patrimoine local a investi dans sa rénovation.
Elément remarquable du patrimoine vernaculaire de la Commune de Crespières, répertorié par l’Inventaire général, ce lavoir a été construit en 1874, par l’architecte versaillais Delatre, au lieu-dit « le Clos Chaudron », en remplacement d’un lavoir couvert érigé en 1853 par Ruelle. Alimenté par une source, il est composé de deux bassins dont l’un, situé en aval, servait au lavage du linge, et le second, en amont, servait au rinçage.
Le coût de cette opération s’élevait à 129 858 € H.T. Le Conseil régional d’Ile-de-France a apporté un soutien à hauteur de 33 000 €, soit environ 25 % de la dépense subventionnable. S’agissant d’un édifice non protégé et en péril – et afin de respecter la règle des 20 % à la charge du bénéficiaire – l’aide du Département s’est monté à près de 55 % du montant des travaux, soit 70 886 €.
Il vient d'être inauguré.
Toujours dans les Yvelines, l'église Saint-Pierre de Garancières, inscrite au titre des monuments historiques. L'état du monument nécessitait une restauration, tant pour renforcer sa structure que pour valoriser l'ensemble qui souffrait d'un état de vétusté et des choix de restaurations antérieures.
Construite au XIIème siècle, sur l'emplacement d'un édifice primitif du VIIIème siècle, l''église Saint-Pierre a conservé sa nef, un chœur à chevet plat, ainsi qu'une tour-clocher romane, surmontée d'une flèche. Au XVIIème siècle, elle est agrandie au nord d'un bas-côté puis d'une sacristie accolée au chœur. L'édifice est inscrit en totalité au titre des Monuments historiques depuis 1950.
La Commune a entrepris un programme de restauration composé de deux tranches :
- tranche ferme : restauration des toitures et de la voûte de la nef et du bas-côté nord, du chœur et de la sacristie ;
- tranche conditionnelle : restauration des élévations intérieures, des vitraux et des sols.
Le montant des travaux retenu par la D.R.A.C. pour la réalisation de la tranche ferme s’élevait à 518 433 € H.T.
La D.R.A.C. a apporté une subvention d’un montant de 103 687 €, soit environ 20 % du montant des travaux.
Une réserve parlementaire sénatoriale a apporté un soutien à hauteur de 19 800 €, soit près de 4 % du montant du projet. Une souscription ouverte par la Fondation du Patrimoine devait apporter 50 000 €, soit environ 10 % du montant des travaux.
Dans le cadre du volet « patrimoine hors péril » du Plan « Yvelines Patrimoine », le Département a apporté un soutien financier plafonné de 35 000 €, représentant près de 7 % du montant de l’opération.
Les travaux de la tranche conditionnelle de la restauration des élévations intérieures des vitraux et des sols:
Le montant des travaux retenu par la D.R.A.C. pour cette opération était de 441 167 € H.T.
La D.R.A.C. a octroyé une subvention de 82 234 €, soit près de 19 % du montant des travaux H.T.
La Fondation du Patrimoine devait apporter un soutien à hauteur de 20 000 €, soit environ 5 % du montant de l’opération.
Dans le cadre du dispositif « Restauration des Patrimoines historiques 2017-2019 », le Département a participé au financement de ces travaux sous la forme d'une subvention d'investissement représentant 40 % de la dépense subventionnable H.T. pour les monuments classés ou inscrits en péril, plafonnés à 75 000 €. Par conséquent, le Département a apporté un soutien financier de 75 000 €, représentant environ 17 % du montant de l’opération de cette seconde phase de travaux.
Aujourd'hui, les travaux sont tous achevés.