
La vie de nos monuments (148)
A la redécouverte du Phare de l'Espiguette
Au Grau du Roi, découvrir l’histoire du phare de l’Espiguette et du littoral camarguais. Non, ce n’est pas le phare d’Alexandrie ! Mais à quelques kilomètres de Montpellier, celui de l’Espiguette, sur la commune du Grau du Roi, vient de bénéficier d’une restauration, d’une
restructuration muséale et d’un superbe accès pédestre à travers les dunes. Au cœur du grand site de la Camargue gardoise.
Aujourd’hui, le territoire de l’Espiguette raconte une histoire du littoral.
Dont celle du phare fait partie. Et que l’on découvre avec un grand intérêt en le visitant.
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProIddd55a6d669
Au XIXe siècle, la pointe de l’Espiguette est un désert, entre marais et rivages impraticables. Pour
sécuriser la navigation, le 14 avril 1860, la décision est prise de construire un phare. Charles Lentheric, ingénieur des Ponts et chaussées de Nîmes en établit les plans. Il prend pour modèle le phare construit en 1860, à la pointe de Grave, en Gironde. Six ans plus tard, l’entreprise Charles Dupuy gagne le marché.
Le phare sera allumé le 1er janvier 1869. Son édification, difficile, entrainera la ruine de l’entrepreneur. Dans une des salles, l’écoute d’une lettre que celui-ci adresse au commanditaire montre ses problèmes financiers. Du fait d’ensablements et d’inondations, l’acheminement des matériaux se révèle impossible par les 8km de voie ferrée prévus.
C’est donc par la mer que des gabarres les apportent, nécessitant un appontement de 200m, avec une grue et une double voie de wagonnets. Quant à l’ouvrage, il doit aussi être ceinturé par des talus consolidés par des fascines et plantés de joncs et tamaris pour fixer le sable. De même, pour les fondations de l’immense citerne, des parois de planches doivent être installées pour prévenir le ruissellement des
sables et éviter la remontée d’eau salée, avant de couler un radier de béton en chaux hydraulique.
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
-
Le Phare de L'Espiguette Le Phare de L'Espiguette
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProIdd6874669e7
Quant aux équipements techniques, ils seront fabriqués en régie à Paris. Et montés en 1868. Dont une lanterne polygonale vitrée à dix pans. Avec une optique feu fixe, varié par des éclats toutes les 4 minutes. Assuré par un brûleur à huile végétale puis minérale. En 1907, le dispositif est remplacé par une lanterne cylindrique à 3 éclats blancs groupés toutes les 15 secondes.
Une optique BBT (Barbier, Bénard et Turenne), à feu tournant sur cuve à mercure est installée avec un brûleur à vapeur de pétrole. En 1946, il est réinstallé à l’identique, après le sac des allemands. Et avant son électrification en 1964 et son automatisation en 1975. Pendant cent ans, le mécanisme d’horlogerie de la machine optique fonctionnait à l’aide d’un contrepoids qui descendait dans une gaine sur toute la hauteur de la tour. Les gardiens chargés de la veille du feu le remontaient plusieurs fois dans la nuit. De la mer,la portée de son éclairage est visible à 45km.
Aujourd’hui, le phare de l’Espiguette, classé aux monuments historiques en 2012 et restauré, a retrouvé son lustre architectural.
Une tour carrée appareillée, une partie haute peinte en noir pour être mieux visible le jour et un encorbellement de style néo médiéval, supportant des balustrades en pierre. Avec un entablement composé de vingt consoles formant de petits arcs.
Le bâtiment est actuellement à 700m du rivage, la mer ayant reculé de plus de 500m, depuis sa construction. Les salles d’habitation pour les gardiens et l’ingénieur ont été reconverties en salles d’exposition et salle pédagogique. Tout en conservant la chambre de l’ingénieur, avec sa cheminée.
Le visiteur y découvrira toute l’histoire paysagère et humaine du territoire. Celle du phare et de ses voisins camarguais. Il saura tout sur le « langage » des phares et sur celui des navires.
Il restera à monter les 111 marches du bel escalier culminant à 27m. Et s’enthousiasmer en découvrant la Camargue, le golfe du Lion, du mont Ventoux au Pic Saint-Loup et au Mont Saint-Clair.
Avant de reparcourir le chemin de planches surplombant et protégeant l’espace dunaire. En observant sa flore et les ruines de blockhaus de la dernière guerre. Tout en gardant peut-être en tête une des informations glanée au cours de la visite : déguster du vin AOP sable de Camargue. A consommer avec plaisir et modération !
Guy Hébert
Informations
Phare de l’Espiguette, route de l’Espiguette
30 240 Le Grau du Roi
04 48 58 30 01
Horaires :
Novembre à février : Mercredi au dimanche, 9h30 à 12h et 14h à 17h
Mars à juin / septembre et octobre : Mercredi au lundi, 9h30 à 12h30 et 14h à 18h
Juillet et août : Tous les jours, 9h30 à 18h30
Visite musée et phare : 9€50 (à partir de 13 ans) / gratuit moins de 6 ans / tarif réduit :7€
Parking voiture payant d’avril à octobre (voiture 7€ - 4€ à partir de 16h30 / motos 3€ / caravanes 15€
Accès et stationnements spéciaux PMR
www.phareespiguette.fr
Fin de restauration pour la Porte Saint Jacques
Une visite scénographiée pour raconter le monument
Grâce à un budget de restauration conséquent, la Porte Saint Jacques retrouve de sa superbe et s'ouvre à nouveau au public depuis...plus d'un siècle !
En 1972, une restauration de la porte est entreprise. Elle comprend notamment le remplacement du parapet et des linteaux des mâchicoulis, la réfection de la terrasse et l’écrêtement des murs construits en 1807. Le projet de restauration ainsi que les travaux sont réalisés sous la direction de l’architecte des bâtiments de France, François Corouge.
Ce monument emblématique de la ville de Cognac va inscrire son empreinte pour les futures générations.
-
Restauration de la Porte Saint Jacques © OxygenRP/Grand Cognac Restauration de la Porte Saint Jacques © OxygenRP/Grand Cognac
-
Restauration de la Porte Saint Jacques © OxygenRP/Grand Cognac Restauration de la Porte Saint Jacques © OxygenRP/Grand Cognac
-
Restauration de la Porte Saint Jacques © OxygenRP/Grand Cognac Restauration de la Porte Saint Jacques © OxygenRP/Grand Cognac
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProId3ad7c9bf71
Un peu d'Histoire
La porte Saint-Jacques, également appelée Porte du Pont ou Porte Papin, du nom du port situé en contrebas au bord de la Charente, est l’ancienne porte qui défendait la ville au droit du pont sur le fleuve. Elle appartenait à un ensemble défensif qui comprenait également la tour-porte Notre-Dame (du même patronyme que le pont) implantée à l’entrée du pont, côté campagne.
Le monument articule deux tours et un passage central couvert par des voûtes brisées ; une couronne de mâchicoulis ceinture l’ensemble. Chaque tour superpose une salle basse servant de chambre de tir et une salle haute disposant d’une cheminée, d’une fenêtre à coussiège dirigée vers le pont et d’une fenêtre de tir latérale. Chaque tour est également desservie par un escalier en vis.
L’ancienne toiture a disparu ; une terrasse a été aménagée à son faîte.
Datation des ouvrages :
-
Fin XVe siècle : Remaniement au XIXe siècle avec transformation en prison et restauration en 1972.
-
Fin du XVe siècle : Reconstruction de la porte Saint-Jacques.
-
1782 : Transfert de la prison du château dans la porte Saint-Jacques.
-
1807 : Aménagement de la prison.
-
Vers 1855 : Démolition du pont.
-
1864 : Désaffection définitive de la porte.
-
1925 : Inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques (ISMH) par arrêté du 15 mai 1925.
L’Hôtel du Châtelet rénové
L’Hôtel du Châtelet, siège historique de la Chambre des notaires de Paris, s'ouvre à une nouvelle vie. Après deux années de travaux,(2022 - 2026) le monument entre dans le XXIe siècle.
Entre tradition et innovation
Ouverture et la transparence, deux mots clés qui ont guidés à sa réfection. Sans négliger ses missions premières, accueillir les notaires et leur clientèle, le bâtiment s'est transformé en un lieu ouvert à tous les Franciliens, sur une superficie de 2 750 m² !
Depuis sa construction, en 1855, l'édifice n'a jamais fait l'objet d'une telle restauration. Dorénavant, la Maison des Notaires accueillera des conférences, des formations, ainsi qu’un espace d’exposition d’objets traditionnels du notariat et d’expositions thématiques,
-
L'Hôtel du Châtelet @ photo Cyrille Weiner L'Hôtel du Châtelet @ photo Cyrille Weiner
-
L'Hôtel du Châtelet @ photo Cyrille Weiner L'Hôtel du Châtelet @ photo Cyrille Weiner
-
L'Hôtel du Châtelet @ photo Cyrille Weiner L'Hôtel du Châtelet @ photo Cyrille Weiner
-
L'Hôtel du Châtelet @ photo Cyrille Weiner L'Hôtel du Châtelet @ photo Cyrille Weiner
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProIddc5584852d
Un peu d'Histoire
Au coeur de la Cité judiciaire
La place du Châtelet, qui accueille aujourd’hui l’Hôtel du Châtelet, est le fruit de plusieurs siècles de transformations urbaines. Dès le IXe siècle, ce site stratégique marque l’entrée de l’île de la Cité, protégée par une forteresse dont l’emplacement évolue au fil des règnes.
C'est en 1270 que Saint Louis fait prêter serment aux premiers notaires. Le Grand Châtelet devient le centre administratif et judiciaire de la capitale, accueillant la prévôté de Paris et les premiers notaires.
Au XIXe siècle, les grands travaux haussmanniens transforment profondément le paysage urbain. La place du Châtelet est entièrement remodelée pour répondre aux nouvelles exigences de circulation et d’urbanisme. C’est dans ce contexte que la Chambre des notaires de Paris décide d’y ériger son siège en 1813, à l’emplacement même de l’ancienne forteresse du Châtelet.
Architectes : Atelier Senzu (mandataire) et Lagneau Architectes (patrimoine)
L’Hôtel du Châtelet
Chambre des Notaires de Paris
12 avenue Victoria
75001 Paris
Fin du chantier de restauration à la chapelle Le Corbusier
La chapelle Le Corbusier retrouve sa splendeur comme en 1955, année de son inauguration. Les travaux terminés, les échafaudages enlevés, le monument sera visible le 19 Avril.
70ème anniversaire de la Chapelle Le Corbusier, patrimoine du XXe siècle
Pour marquer cette étape importante dans la préservation de ce patrimoine architectural, la visite sera gratuite (pour les jeunes de moins de 18 ans) durant trois jours accompagnée d'un accueil convivial (avec boissons chaudes) avec marque-page offert.
-
Restauration de la chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés Restauration de la chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés
-
La chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés La chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés
-
La chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés La chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés
-
La chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés La chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés
-
La chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés La chapelle Le Corbusier ©R.Claudel/AONDH/ADAGP, tous droits réservés
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProId9469adcff1
Une nouvelle peinture à la Chaux
Ce week-end permettra de découvrir le travail accompli par les Compagnons qui oeuvrent depuis trois ans à sa rénovation. Depuis 2022 jusquà la fin 2024, l'entreprise s'est employée a réparer la fissure intérieure de la grande Tour.
Samedi 19 avril 2025
Visite du chantier terminé de la Chapelle
A partir du 19 avril
De 10h à 18h
Dernier accès 30 minutes avant la fermeture
Tarifs adultes: 9 € tarif réduit 6,50 €
“Aigues-Mortes : Habiter les remparts”
L'association Acanthe en partenariat avec le Centre des Monuments Nationaux organise un week-end d'activités autour des Tours et Remparts d’Aigues-Mortes.
Un exercice grandeur Nature
Dans la tour de Constance et sur les remparts, les étudiantes du Master 2 Patrimoine et Musées parcours Valorisation et Médiation des Patrimoines de l’Université Paul Valéry Montpellier III, vont nous transmettre toute l’histoire et la mémoire du lieu, un week-end concret en contact avec le public de fin d'études pour ces futures professionnelles du patrimoine.
S'amuser et s'instruire grâce à un patrimoine local chargé d'Histoire; expositions, visites théâtralisées, atelier créatif, théâtre d’ombres, procès fictifs, jeux et animations autour des marais salants et du métier de saunier.
Au programme de ce week-end des 22 et 23 février 2025
Anatomie d’un rempart (tout public)
La promenade sur les remparts sera rythmée par d’étonnantes rencontres : Amaury l’arbalétrier, Eudes le maître d’œuvre, Jehan le charpentier et Pierre le tailleur de pierre. Chacun partagera avec passion les secrets de son métier et l’histoire fascinante des remparts. Des rencontres pleines de surprises en perspective !
Sur les Remparts Départ: Escalier d’accès aux remparts dans la cour d’honneur Horaires : 11h – 13h30 – 15h30 Durée : 1h
Accusés au premier regard (tout public)
La justice d’hier se met en scène aujourd’hui ! Trois procès captivants plongeront les visiteurs dans l’histoire d’Aigues-Mortes. Plaidoiries inspirées par les interrogatoires des Templiers, intrigues des contrebandiers et drame du massacre des Italiens, le public pourra prendre part au débat. Sa voix compte, les accusés auront besoin de son aide !
Départ: Cour d’honneur Horaires : 10h30 – 13h – 15h Durée : 30 minutes
L’appel de la tour (tout public) Des voix de femmes s’élèvent depuis la tour de Constance. Une visite théâtralisée racontera le quotidien de celles retenues captives pour leur foi à Aigues-Mortes. Mais l’appel de la tour sera-t-il entendu ?
Lieu : Tour de Constance Départ : Cour d’honneur Horaires : 11h – 13h30 – 14h30 Durée : 30 minutes
Aigues-Mortes au pays des contes (3 à 6 ans)
L’univers envoûtant du théâtre d’ombres. Dans une ambiance douce et tamisée, trois contes inspirés du folklore d’Aigues-Mortes captiveront les enfants. Créatures fantastiques et légendes fascinantes seront au rendez-vous…Alors, qui est prêt à écouter ces mystérieux récits ?
Départ: Porte de la Gardette Horaires : 10h30 - 11h30 - 13h - 14h - 15h Durée : 30 minutes
La Gazette du Ventre Bleu (à partir de 8 ans)
Des personnages historiques nous guideront, Dame Jeanne, Gaulthier le Chevalier et Enguerrand le Marchand dans l’exploration des remparts. Secrets de mode, arsenal militaire et recettes venues d'Orient se trouvent à l’intérieur de la revue… Une boîte mystère conçue pour vivre une aventure ludique et immersive.
Sur les Remparts Durée : 1h30 environ
La boîte de jeu est à récupérer à l’accueil en échange d’une caution (carte d’identité).
-
© Association Acanthe © Association Acanthe
-
Vue intérieure de la Tour de Constance © Centre des monuments nationaux Vue intérieure de la Tour de Constance © Centre des monuments nationaux
-
Vue de la tour de Constance et de la cour d'honneur depuis les remparts © Centre des monuments nationaux Vue de la tour de Constance et de la cour d'honneur depuis les remparts © Centre des monuments nationaux
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProId1f4b63ed86
Des croisades à la captivité : les Templiers et Aigues-Mortes (à partir de 14 ans)
Derrière les mythes et les légendes, quelle est la véritable histoire des Templiers ? Cette exposition explore leur incroyable ascension, de la création de l’ordre à sa chute, tout en mettant en lumière leur implantation dans le sud de la France. Le public découvrira ce qui les a menés à leur captivité dans la tour de Constance, à Aigues-Mortes.
Lieu : Tour de Villeneuve
Les remparts ont des oreilles (à partir de 10 ans)
Et si les pierres d’Aigues-Mortes pouvaient parler ? Pas besoin de magie, les habitants sont là pour ça ! Qui de mieux qu’eux, pour raconter les remparts ? Grâce à un audioguide, les visiteurs plongeront dans l’histoire et les souvenirs des habitants d’Aigues-Mortes, et peut-être même, pourront en découvrir quelques secrets à travers une balade sonore immersive, disponible en libre accès tout le week-end. Ici, chaque mur a quelque chose à raconter !
Les audioguides sont à récupérer à l’accueil en échange d’une caution (carte d’identité).
Rendez-vous en terre de sel (tout public)
Découverte de ce qui fait de la Camargue gardoise : un patrimoine environnemental d’exception. À cheval entre nature sauvage et milieu anthropique, ce paysage pittoresque abrite une faune et une flore typiques. Les marais salants qui colorent les lieux et les hommes qui les façonnent n’auront plus aucun secret.
Rdv dans la Cour d’honneur
Vingt-mille lieux sous le sel (tout public)
Après son séjour à Aigues-Mortes en 1867, Frédéric Bazille y a laissé un de ses carnets de voyage. Il y confie à ceux qui le liront, les détails et découvertes faites sur ce territoire singulier et sur la nature qui l’habite. À l’intérieur, énigmes et missions ont été laissées par le peintre, pour explorer au même titre que lui, la richesse du paysage environnant. Qui arrivera à résoudre ces défis d’un autre temps ?
Lieu : Tours, remparts et cour d’honneur
Durée : 1h30 environ
Le livret de jeu est à récupérer à l’espace découverte « Rendez-vous en terre de sel » situé dans la cour d’honneur.
-
L'exposition sur les Templiers © Association Acanthe L'exposition sur les Templiers © Association Acanthe
-
Graffiti "Résister" inscrit dans la tour de Constance. © Centre des monuments nationaux Graffiti "Résister" inscrit dans la tour de Constance. © Centre des monuments nationaux
-
Vue des salins depuis les remparts. © Centre des monuments nationaux Vue des salins depuis les remparts. © Centre des monuments nationaux
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProId00f290c719
Des Activités sur réservation
Les Gardiens du Verre
Cet atelier ludique apprendra aux jeunes participants entre 6 et 12 ans les techniques ancestrales de l’art du vitrail. Après une initiation à l’histoire de ce savoir-faire, ils réalioseront un vitrail collectif sous les conseils experts d'un artisan-vitrailliste.
Lieu : Porte de la Gardette
Horaires : 11h – 13h30 - 15h30 Durée : 50 minutes
Réservation sur place à l’accueil durant le week-end.
Les Chasseurs d'enigmes
A partir de 12 ans
La nuit tombe sur la tour de Constance et tous les prisonniers seront exécutés. Avant son évasion, Abraham Mazel a laissé des indices dans la tour. Afin de les trouver, il faudra résoudre les énigmes et corrompre le geôlier ! Une fois le soleil levé, aucune échappatoire à la justice ne sera possible. Alors, qui est prêt à relever le défi ? L'heure de l’évasion a sonné !
Lieu : Tour de Constance
Départ: Cour d’honneur Horaire : 11h45 – 15h30 – 16h45
Durée : 45 minutes 10 places disponibles
Détails et réservation à l’adresse mail suivante : comm.assoacanthe@gmail.com
Un peu d'Histoire
Le monument est aujourd'hui ouvert et entretenu par le Centre des Monuments Nationaux
Situés aux portes de la Camargue, les tours et remparts d’Aigues-Mortes constituent un chef d’œuvre de l’architecture gothique du XIIIe siècle. Au cours de son règne, Saint-Louis entend assoir sa souveraineté en dotant son royaume d’un port en Méditerranée. La ville portuaire s’agrandie ensuite par l’édification de la tour de Constance et d’un château, lequel est détruit lors de la guerre de Cent Ans. Toutefois, Aigues-Mortes conserve la totalité de son enceinte de 1643 mètres de périmètre.
Si Aigues-Mortes est construit dans un contexte de Croisades, c’est également un port de commerce. Dès 1278 et jusqu’en 1481, la ville obtient le monopole pour toutes les entrées et sorties de marchandises. Dès le milieu du XVIe siècle, alors que la région est le théâtre de conflits opposants catholiques et huguenots, Aigues-Mortes est une place de sûreté protestante.
Au lendemain de la révocation de l’édit de Nantes en 1685, la ville se mue en place d’enfermement des protestants. Plusieurs tours sont ainsi réaménagées afin de les accueillir.
Des centaines de prisonniers pour fait de religion, tels que Marie Durand ou encore Paul Ragatz, se succèdent à Aigues-Mortes jusqu’en 1768. Au XIXe siècle, Aigues-Mortes est surtout marqué par la prospérité de deux productions : le « Vin des sables » et les marais salants. A ce titre, la Compagnie des Salins du Midi regroupe les salines et développe la production de sel à partir de 1856. Par ailleurs, grâce au développement du tourisme balnéaire, la ville connaît un certain essor.
Week-end d'animations les 22 et 23 février 2025
Informations pratiques
Tarif individuel à la journée : 9 €
Gratuité pour les Moins de 18 ans
De 10h00 à 17h30, dernier accès 45 minutes avant la fermeture à 16h45.
La tour de Constance ne sera plus accessible au public à partir de 16h45.
Tours et remparts d’Aigues-Mortes Logis du Gouverneur
30 220 Aigues-Mortes
Soirée Notre Dame de Paris
Le samedi 7 décembre marquera une date dans l'Histoire de Notre Dame de Paris. La réouverture du monument parisien sera fêtée en grandes pompes; artistes et chefs d'états du monde entier sont attendus dans la Capitale.
Un hommage à notre savoir faire
France 2 va consacrer une soirée spéciale à cet évènemment demain soir. Présentée par Stéphane Bern cette Grande Soirée sera synonyme de temps forts.
Une célébration en musique
L’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Gustavo Dudamel, la Maitrise de Notre-Dame, les organistes de Notre-Dame interpréteront des œuvres classiques intemporelles et des titres plus contemporains.
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProId5e92041110
Un concert avec à l'affiche de la variété française et internationale : Pretty Yende, Vianney, Julie Fuchs, Clara Luciani, Lang Lang, Yo-Yo Ma, Angélique Kidjo, Benjamin Bernheim, Daniel Lozakovitch, Khatia Buniatishvili, Garou, Hiba Tawaji, Michaël Canitrot... la réouverture de Notre Dame de Paris.
La soirée sera également ponctuée par des lectures de textes classiques, notamment de Victor Hugo lequel a écrit son attachement profond à la cathédrale et à son rôle majeur dans l’histoire de Paris.
Samedi 7 décembre à partir de 21.05
Sur France 2 et France Inter
Chroma 2024, une expérience monumentale
En écho à l'ouverture de Notre Dame de Paris, Amiens célèbre son monument emblématique et inaugure dès ce soir un spectacle son et lumière sur la facade de sa cathédrale.
Une fresque lumineuse
Durant un mois, les visiteurs sont amenés à découvrir une version imagée de l'impressionnante façade occidentale de Notre-Dame d’Amiens. Une succession de projections d’images numériques de haute définition éblouira l'écran géant.
Déclinaison chromatique
-
Spectacle Chroma 2024 à la cathédrale d'Amiens @ photo Amiens Métropole – Laurent Rousselin Spectacle Chroma 2024 à la cathédrale d'Amiens @ photo Amiens Métropole – Laurent Rousselin
-
Spectacle Chroma 2024 à la cathédrale d'Amiens @ photo Amiens Métropole – Laurent Rousselin Spectacle Chroma 2024 à la cathédrale d'Amiens @ photo Amiens Métropole – Laurent Rousselin
-
Spectacle Chroma 2024 à la cathédrale d'Amiens @ photo Amiens Métropole – Laurent Rousselin Spectacle Chroma 2024 à la cathédrale d'Amiens @ photo Amiens Métropole – Laurent Rousselin
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProId73b115d605
A noter, un guide-conférencier qualifié sera disponible chaque soir sur le parvis de la cathédrale pour répondre à toutes les questions sur les polychromies des portails.
Du vendredi 29 novembre au dimanche 29 décembre
Parvis de la cathédrale d'Amiens
En Picardie
Chroma, spectacle Gratuit
Tous les soirs à 19h
Durée du spectacle : 50 minutes
Acquisition d'un portrait de Louis XV enfant
La dernière acquisition du Château de Versailles
Peint par Rosalba Carriera, ce pastel, réalisé en 1720, est considéré comme la première ébauche du portrait officiel de Louis XV. Aujourd'hui acquis par le château de Versailles il témoigne du talent exceptionnel de la portraitiste italienne.
Rosalba Carriera (1675-1757) est sollicitée par les grands mécènes européens de la première moitié du XVIIIe siècle, tels qu'Auguste III, roi de Pologne et électeur de Saxe, Georges III d’Angleterre, Frederic IV de Danemark, ainsi que les ducs Côme de Médicis et de Mecklembourg. En 1719, Carriera est invitée en France par l’amateur, mécène et financier, Pierre Crozat.
Entre 1720 et 1721, elle séjourne dans l’hôtel particulier de Crozat à Paris, où elle tisse de nombreuses relations avec des artistes français, notamment Antoine Coypel et Antoine Watteau.
Elle tiendra un journal dans lequel ell évoque les différentes versions du portrait du Roi qu’elle exécute entre juin et novembre 1720, de différentes tailles (« piciolo », « grande », « miniatura »), avec différentes techniques et sur divers supports.
Dans la première version du portrait, le dessin est encore perceptible dans le traitement du contour du visage. La séance de pose a été brève mais l'artiste a su rendre au jeune garçon de 10 ans paré de son habit brodé aux riches reflets orangés, la présence presque ostentatoire du cordon bleu de Saint-Michel et de la croix du Saint-Esprit, le manteau fleurdelysé et bordé d’hermine, un port royal.
Une seconde version, plus grande, a été commencée quelques jours plus tard, le 20 juin 1720. Ce portrait sans aucun doute officiel fut exposé dans le salon où jouait le Roi, au château de Versailles, le 29 décembre suivant.
Ce portrait de Louis XV enfant par Rosalba Carriera a été acquis grâce au mécénat de Hubert et Mireille Goldschmidt, par l'intermédiaire de American Friends of Versailles
De nouveaux vitraux à Giffaumont
Inaugurés il y a une semaine quinze nouveaux vitraux ornent l'église de Giffaumont-Champaubert.
-
@ photo Christophe Deschanel @ photo Christophe Deschanel
-
@ photo Christophe Deschanel @ photo Christophe Deschanel
-
@ photo Christophe Deschanel @ photo Christophe Deschanel
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProIdb0e2fd5aab
Cette petite commune se trouve à proximité du Lac de Der un endroit splendide où la nature préservée mérite le détour. A visiter à l'occasion des Journées du Patrimoine ce week-end.
Église de Champaubert
51 290 Giffaumont-Champaubert
Nouvelle inscription sur la liste des Domaines Nationaux
Lieu de pouvoir et résidence des rois de France du XIIe au XVIIe siècle, le domaine de Saint-Germain-en-Laye en impose. Ce site patrimonial majeur offre des perspectives et des vues paysagères exceptionnelles sur les boucles de la Seine et le Bassin parisien.
Publié au Journal Officiel le 26 mai 2024, suite au décret du Premier ministre du 24 mai dernier, le domaine national du château de Saint-Germain-en-Laye a intégré la liste des 21 domaines nationaux.
Son parc, labellisé « Jardin remarquable », est classé au titre des monuments historiques depuis 1964.
Ses allées dessinées par André Le Nôtre et les essences rares du jardin anglais rassemblées lors de son aménagement par Alexandre Loaisel de Tréogate, propose une véritable histoire de l’art des jardins.
Depuis 2015, les 57 hectares qui le composent sont gérés de manière écologique, dans le respect de la biodiversité.
-
Domaine national du château de Saint-Germain-en-Laye. © MAN Domaine national du château de Saint-Germain-en-Laye. © MAN
-
Domaine national du château de Saint-Germain-en-Laye. © MAN Domaine national du château de Saint-Germain-en-Laye. © MAN
https://www.patrimoinedefrance.fr/component/k2/content/29-la-vie-de-nos-monuments.html#sigProId9ac34ee147
Un peu d'Histoire
Un lieu de mémoire collective dans lequel de nombreux événements historiques se sont déroulés.
Restauré par décision de Napoléon III, il accueille depuis 1862 le musée d’Archéologie nationale ayant pour missions de conserver, étudier et transmettre les traces et vestiges des sociétés humaines, de la Préhistoire à l’an Mil.
Qu'est-ce qu'un Domaine National ?
Les domaines nationaux sont « des ensembles immobiliers présentant un lien exceptionnel avec l'histoire de la Nation et dont l'État est, au moins pour partie, propriétaire ».
Conservés et restaurés par l'État dans le respect de leur caractère historique, artistique, paysager et écologique. Ils sont inaliénables, imprescriptibles et inconstructibles, dans les périmètres fixés et pour les emprises appartenant à l'État. L'utilisation de leur image à des fins commerciales est soumise à autorisation de leurs gestionnaires.
Ces immeubles appartenant à l'État sont classés au titre des monuments historiques, les autres immeubles bénéficient, quant à eux, d'une inscription.
Domaine national du château de Saint-Germain-en-Laye
1 Place Charles de Gaulle
78 100 Saint Germain en Laye
01.39.10.13.00