
Echos du Patrimoine (292)
L’Ecole des Femmes
Avis à nos Abonnés des places offertes pour profiter du spectacle
Répondez à la question suivante à quelle réplique célèbre reconnait-on L'Ecole des Femmes ?
Trouvez un spectacle qui puisse réunir toute la famille est parfois un casse tête. La rédaction de Patrimoine de France, soucieuse de vous aider a voté à l’unanimité pour l’Ecole des Femmes au Théâtre Déjazet dans la mise en scène brillante et originale de Nicolas Rigas.
La peur n’évite pas le danger. Arnolphe, alias Monsieur de la Souche aurait dû avoir cet adage en tête. Il a cédé à l’appel d’une pseudo noblesse et a pris prétexte d’une petite propriété pour se faire passer pour noble, d’où ce titre de monsieur de la Souche qui fait sourire son vieil ami Chrysalde. C’est un mal du siècle, et on aurait beau objecter que la vraie noblesse, est plus dans les actes que dans le titre, Arnolphe n’en démord pas.
Il pense se marier mais attention pas à n’importe quelle tendron qui pourrait le tromper. L’homme est soupçonneux. Il a mis sa pupille au couvent où elle a appris le minimum pour ne pas être une ignorante totale. Elle sait coudre, tenir un ménage. C’est une science bien suffisante à une future épouse dont le bien être de son époux sera le credo. L’imprudent barbon !
En somme, il veut être un tout pour sa future femme, qu’il pense pouvoir modeler selon ses désirs. Il annonce à son ami Chrysalde, son prochain mariage. Arnolphe, en homme avisé, a pris garde à ce qu’elle soit bien cachée au monde. D’ailleurs elle est cloîtrée dans une maison que ses connaissances ignorent. Arnophle accueille avec toute la chaleur dont il est capable, Horace qui est le fils d’un ami. Le jeune homme est charmant, confiant, amoureux. Un concours de circonstance a mis Horace et Agnès en présence. Le jeune homme se confie à l’ami de son père. Arnolphe est au supplice. Lui qui avait tout prévu.

Comment se fait-il que la jeune fille puisse préférer un jeune galant à un homme mûr ?
Si vous n’avez jamais vu ce chef d’œuvre de Molière nous vous laissons la surprise de découvrir l’intrigue et ses rebondissements.
L’École des femmes est crée le 26 décembre 1662. Le succès est immense. Molière joue Arnolphe. L’auteur a su souligner les travers du siècle comme ces titres de noblesse qui s’achètent comme des tabatières. Il s’attaque également au vieux problème de l’éducation des filles. Quel savoir peut-on inculquer aux femmes ? L’art du ménage est-il suffisant ?
La problématique est hélas d’actualité. La coiffe d’Agnès, prise d’après une gravure d’époque, nous renvoie à d’autres débats.
Les classiques sont toujours à redécouvrir, on se régale d’entendre des répliques qui sonnent différemment selon les interprètes.
La comédie grinçante de Molière est étonnamment proche de nous. La condition de la femme est ici bien représentée. Nous bouillonnons sur place lorsqu’Arnolphe lui fait lire des maximes sur la bonne conduite des femmes envers les hommes. Nous rions franchement de la déconvenue d’Arnolphe apprenant par Horace que tout ce qu’il avait organisé pour tenir Agnès loin du monde s’écroule !

Nicolas Rigas est un homme orchestre ! Comédien, metteur en scène, chanteur lyrique, directeur de compagnie, il nous offre un spectacle formidable.
Il a choisit de faire une mise en scène qui renoue avec le théâtre de foire cher à Molière. Rarement pour ne pas dire jamais nous avions vu les domestiques Alain et Georgette, aussi bien joués. Ils sont comédiens, acrobates. De culbute en virevolte, ils sont les chouchous des enfants, petits et grands. Nicolas Rigas a choisit de faire une représentation en costumes, mis à part celui de la pauvre Agnès, qui reprend celui d’une gravure du XVII siècle, l’option est celle du XIX siècle. Le metteur en scène a décidé de lier ses deux passions le théâtre et le chant lyrique. A priori le choix de lier des airs des Contes d’Hoffman semblait hardi, mais cela semble une évidence qu’Agnès chante l’air d’Olympia, la poupée des Contes. Nicolas Rigas chante l’air de Lindorff. Une superbe interprétation. La musique n’est pas un contre point mais fait vraiment partie de la respiration du spectacle. Une vraie réussite !
Nicolas Rigas est un Arnolphe mesquin, macho, pitoyable, pathétique. Il est entouré par une belle distribution. Cette Ecole des femmes est digne de la Comédie Française, et le succès qu’elle remporte sur un public de 7 à 107 ans est bien mérité.
Ne chercher votre spectacle pour les fêtes !Vous l’avez trouvé !
Marie Laure Atinault
L’Ecole des Femmes
De Molière
Mise en scène Nicolas Rigas,
Avec Nicolas Rigas, Martin Loizillon, Amélie Tatti, et en alternance Romain Canonne, Nicolas Samsoen, Jean Adrien, Salvatore Ingoglia, Benoît Hamelin, Raphael Schwob
Du 1er au 31 décembre
Du mardi au samedi à 20h45, matinée samedi à 16h
Théatre Dejazet
41 boulevard du Temple 75003 Paris
01.48.87.52.55
Images sur les murs
Estampes, tableaux, extraits littéraires, d'hier à aujourd'hui
Inaugurée aujourd'hui la nouvelle exposition du musée de l'image d'Epinal sillonne la France: De Bessans à Pont-Aven, en s'interrogeant sur la place des images dans nos foyers. Comment les met-on en valeur ? Où les accroche-t-on ?

Quelle place pour nos images ?
Un regard pointu sur nos pratiques quand on sait que l'établissement possède une collection unique d'imagerie populaire du 17e au 21e siècle. Des images variées, reflets de nos joies, de nos désirs, de nos envies de rêver, d'évasion.
Souvenirs familiaux et Mémoire collective

Des reproductions collées aux murs, des images pieuses, des tableaux d'ordre historique, confinant aux centres d'intérêts des habitants. Souvent des histoires de famille.
Un sujet touchant qui parle de l'intimité de chacun et rarement traité comme thématique d'exposition, un diaporama sensible qui nous plonge dans le Temps où chacun peut retrouver une partie de son histoire.

Le musée d'Epinal conserve plus de 100 000 images françaises et étrangères, du 17e siècle à nos jours, soit l’une des plus importantes collections d’imagerie populaire dans le monde.
Du 1er décembre au 29 septembre 2019
Musée de l'Image
42 quai de Dogneville
88 000 Epinal
03 29 81 48 30
Nos ancêtres les gaulois
L'exposition temporaire, visible jusqu’au 7 janvier, consacrée à La navigation lagunaire. 2 000 ans de secrets révélés par le musée d’archéologie de Catalogne. nous invite à faire un saut jusqu'au musée Lattara-Musée Henri Prades un site archéologique plein de ressources.

A un jet de pierre de Montpellier, au musée Lattara, naissance, vie et déclin d’un port gaulois
Nos ancêtres les gaulois… S’il est un lieu, entre Montpellier et la mer, où les visiteurs pourront découvrir l’histoire de ces hommes et femmes, entre le Xième siècle avant J.-C. et le 3ième après J.-C., c’est bien au musée Henri Prades de Lattes, construit sur le site Lattara, ancien port gaulois de la méditerranée. Pendant 800 ans, les indigènes celtes se frottèrent aux Etrusques, aux Grecs, aux Ibères et aux romains. Aujourd’hui, le site archéologique Lattara-musée Henri Prades mérite le détour car, après 32 ans, il vient de subir une profonde rénovation qui le rend plus attractif et plus dense. Offrant un parcours chronologique bien structuré et mettant en valeur d’intéressants objets archéologiques trouvés sur place ou à l’occasion de fouilles préventives à proximité. En guise d’introduction, un petit film d’animation séduira tout public. A la fois poétique et pédagogique, associant dessins et aquarelles, il présente l’histoire de l’antique Lattara. Avec une réalisation remarquable et concrète, la réplique d’une maison gauloise traditionnelle (3ième - 2ième siècles avant J.-C.), découverte sur le site. Et une riche section permet de pénétrer dans le quotidien des habitants de Lattara. Un voyage intime dans notre histoire.

Au milieu d’un site où sont visibles des bases de murs de maisons de nos ancêtres, le musée offre une vision exhaustive de la période précédant la naissance d’un port gaulois jusqu’à sa fondation, son apogée et son déclin. De la première section, du Xième au VIIIième avant J.-C., on retiendra quelques objets provenant de populations au mode de vie semi-sédentaire, se déplaçant des zones lagunaires vers les plateaux de l’arrière-pays, en fonction des aléas climatiques. La seconde section permet de comprendre l’importante expansion de l’établissement gaulois de la Cougourlude, à 1,5 km au nord-est de la future implantation du port de Lattara. Avec ses enceintes monumentales mises en évidence lors de fouilles préventives en 2016. Puis son abandon progressif par les indigènes, attirés par la création du comptoir étrusque de Lattara, fondé aux environs de 500 avant J.-C., amplifiant des échanges commerciaux déjà existants avec les grecs de Massalia et les étrusques.
En 250 ans le port de Lattara, où les gaulois se sont installés en acquérant les savoir-faire des premiers occupants, prospère. Pendant cinq siècles la ville rayonne. Puis la lagune s’ensable, la mer s’éloigne … et les hommes aussi. Lattara a vécu mais n’a pas disparu. Son souvenir vit encore sous la terre.

Aujourd’hui, le musée présente efficacement des témoignages recueillis depuis les premières fouilles d’Henri Prades, il y a plus de cinquante ans : céramiques, verreries, lampes, outils, monnaies, stèles, objets touchants du quotidien… Des vitrines permettent d’imaginer leurs activités quotidiennes : travailler, manger, se déplacer, décorer, se distraire, pratiquer des rites religieux… Intéressante également la volonté de montrer les civilisations qui se sont rencontrées ici, étrusque, grecque, gauloise et romaine, à travers les objets sélectionnés. Ancienneté, permanence et richesse des échanges avec le monde méditerranéen sont ainsi mis en évidence.

Faut-il trouver une raison supplémentaire pour faire un détour par ce musée en découvrant Montpellier ? « Lattara est le site de formation de nombreux archéologues, depuis 1980, vu la richesse de ce territoire » glisse Diane Dusseaux, conservatrice du patrimoine et directrice du musée. Ce lieu n’a pas fini d’enrichir nos connaissances par ses fonds disponibles et les fouilles qui se poursuivent. En attendant l’ouverture du site archéologique au public, auquel travaillent le musée et les chercheurs.
Site archéologique Lattara-Musée Henri Prades, 390 avenue de Pérols 34970 Lattes
04 67 99 77 20
Fermé le mardi. Ouvert le samedi et le dimanche de 14h à 18h. Les autres jours de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30.
A noter également une douzaine d’ateliers pédagogiques, proposant des initiations variées (poterie néolithique, peinture pariétale, lampes à huile, orfèvrerie gallo-romaine, décors peints, mosaïque romaine, confection d’un costume, tissage antique, écritures anciennes, techniques de fouilles… pendant les vacances scolaires ou pour un anniversaire. Et toute l’année pour les scolaires.
Accès au site :
- Terminus du tramway ligne 3 « Lattes Centre »
- Piste cyclable entre Montpellier, Palavas et Pérols
- Sortie 30 « Montpellier Sud» ou 31 « Montpellier Ouest », suivre la direction de Lattes, puis « Site archéologique Lattara-Musée Henri Prades »
Traces de la Grande Guerre, ce qu'il en reste
Un des temps forts des célébrations du 11 novembre 2018
Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, la Bande dessinée "Traces de la Grande Guerre" permettra d'amorcer à des Échanges internationaux autour du livre et de la bande dessinée
Expositions, concert, débat, rencontres, tables rondes thématiques, la parution de cet ouvrage enclenche des interactions inédites.

La Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale a décidé de faire de ce livre un événement transnational. Cet ouvrage va devenir un support de communication et d'enseignement. En complément pour entretenir l’intérêt du grand public et des scolaires, (ateliers d’écriture, fiches d’exploitation du livre) la création d’une exposition de médiation sur 20 panneaux, associée à une version anglaise du livre permettra d'associer les enseignants des deux côtés de la Manche.
Comment se tourner vers l'avenir en tirant des leçons de l'Histoire de la Grande Guerre ? Qu'apprendre de ce conflit mondial pour les jeunes générations ? Voilà la question à laquelle ont voulu répondre de auteurs de bande dessinée le projet ambitieux qui répondra aux questions d'un public tourné vers ce mode d'expression.
Un casting international : 42 auteurs à travers 18 récits se projettent dans l'Histoire
Des plumes acérées pour exprimer une réalité sanglante, parfois effrayante. Un projet artistique porteur d'un message au-delà du siècle écoulé : Que leur sacrifice n'a pas été vain.

A l'Historial de la Grande Guerre de Péronne :
De juin 2019 à mai 2020, l’Historial proposera à ses visiteurs une grande exposition interactive faisant dialoguer les originaux de la bande dessinée et les thématiques avec des photos inédites et des objets issus des collections du Musée.
"Traces de la Grande Guerre, ce qu'il en reste"
Editions de la Gouttière
Nos ancêtres les gaulois

A un jet de pierre de Montpellier, au musée Lattara, naissance, vie et déclin d’un port gaulois
Nos ancêtres les gaulois… S’il est un lieu, entre Montpellier et la mer, où les visiteurs pourront découvrir l’histoire de ces hommes et femmes, entre le Xième siècle avant J.-C. et le 3ième après J.-C., c’est bien au musée Henri Prades de Lattes, construit sur le site Lattara, ancien port gaulois de la méditerranée. Pendant 800 ans, les indigènes celtes se frottèrent aux Etrusques, aux Grecs, aux Ibères et aux romains. Aujourd’hui, le site archéologique Lattara-musée Henri Prades mérite le détour car, après 32 ans, il vient de subir une profonde rénovation qui le rend plus attractif et plus dense. Offrant un parcours chronologique bien structuré et mettant en valeur d’intéressants objets archéologiques trouvés sur place ou à l’occasion de fouilles préventives à proximité. En guise d’introduction, un petit film d’animation séduira tout public. A la fois poétique et pédagogique, associant dessins et aquarelles, il présente l’histoire de l’antique Lattara. Avec une réalisation remarquable et concrète, la réplique d’une maison gauloise traditionnelle (3ième - 2ième siècles avant J.-C.), découverte sur le site. Et une riche section permet de pénétrer dans le quotidien des habitants de Lattara. Un voyage intime dans notre histoire.
Au milieu d’un site où sont visibles des bases de murs de maisons de nos ancêtres, le musée offre une vision exhaustive de la période précédant la naissance d’un port gaulois jusqu’à sa fondation, son apogée et son déclin. De la première section, du Xième au VIIIième avant J.-C., on retiendra quelques objets provenant de populations au mode de vie semi-sédentaire, se déplaçant des zones lagunaires vers les plateaux de l’arrière-pays, en fonction des aléas climatiques. La seconde section permet de comprendre l’importante expansion de l’établissement gaulois de la Cougourlude, à 1,5 km au nord-est de la future implantation du port de Lattara. Avec ses enceintes monumentales mises en évidence lors de fouilles préventives en 2016. Puis son abandon progressif par les indigènes, attirés par la création du comptoir étrusque de Lattara, fondé aux environs de 500 avant J.-C., amplifiant des échanges commerciaux déjà existants avec les grecs de Massalia et les étrusques.
En 250 ans le port de Lattara, où les gaulois se sont installés en acquérant les savoir-faire des premiers occupants, prospère. Pendant cinq siècles la ville rayonne. Puis la lagune s’ensable, la mer s’éloigne … et les hommes aussi. Lattara a vécu mais n’a pas disparu. Son souvenir vit encore sous la terre.

Aujourd’hui, le musée présente efficacement des témoignages recueillis depuis les premières fouilles d’Henri Prades, il y a plus de cinquante ans : céramiques, verreries, lampes, outils, monnaies, stèles, objets touchants du quotidien… Des vitrines permettent d’imaginer leurs activités quotidiennes : travailler, manger, se déplacer, décorer, se distraire, pratiquer des rites religieux… Intéressante également la volonté de montrer les civilisations qui se sont rencontrées ici, étrusque, grecque, gauloise et romaine, à travers les objets sélectionnés. Ancienneté, permanence et richesse des échanges avec le monde méditerranéen sont ainsi mis en évidence.
Faut-il trouver une raison supplémentaire pour faire un détour par ce musée en découvrant Montpellier ? « Lattara est le site de formation de nombreux archéologues, depuis 1980, vu la richesse de ce territoire » glisse Diane Dusseaux, conservatrice du patrimoine et directrice du musée. Ce lieu n’a pas fini d’enrichir nos connaissances par ses fonds disponibles et les fouilles qui se poursuivent. En attendant l’ouverture du site archéologique au public, auquel travaillent le musée et les chercheurs.
Une exposition temporaire, visible jusqu’au 7 janvier, est consacrée à La navigation lagunaire. 2 000 ans de secrets révélés par le musée d’archéologie de Catalogne. Les échanges méditerranéens continuent…
Par Guy Hébert
Informations pratiques
Site archéologique Lattara-Musée Henri Prades, 390 avenue de Pérols 34970 Lattes
04 67 99 77 20 / www.museearcheo.montpellier3m.fr
Fermé le mardi. Ouvert le samedi et le dimanche de 14h à 18h. Les autres jours de 10h à 12h et de 13h30 à 17h30.
A noter également une douzaine d’ateliers pédagogiques, proposant des initiations variées (poterie néolithique, peinture pariétale, lampes à huile, orfèvrerie gallo-romaine, décors peints, mosaïque romaine, confection d’un costume, tissage antique, écritures anciennes, techniques de fouilles… pendant les vacances scolaires ou pour un anniversaire. Et toute l’année pour les scolaires.
Accès au site :
- Terminus du tramway ligne 3 « Lattes Centre »
- Piste cyclable entre Montpellier, Palavas et Pérols
- Sortie 30 « Montpellier Sud» ou 31 « Montpellier Ouest », suivre la direction de Lattes, puis « Site archéologique Lattara-Musée Henri Prades »
Fête de la Science à la Coupole
Du 6 au 14 octobre, la Coupole participe comme chaque année à la Fête de la Science. Plusieurs animations émailleront ces journées avec pour thème « l’erreur ».
Une exposition dédiée aux météorites, des conférences animées par des professionnels, ou encore des bus et trains mystérieux qui amèneront les visiteurs les plus curieux dans des lieux insolites du Pas-de-Calais voilà de quoi satifsaire les plus curieux !
Cet immense bunker nazi, à l’origine base de lancement contre Londres des fusées V2 est aujourd’hui un haut lieu de culture historique et scientifique.

Le vendredi 12 octobre, conférence sur l’erreur scientifique à 19h
par Nicolas Fiolet, astrophysicien et responsable du Planétarium 3D de La Coupole
« Errare humanum est » : l’erreur est humaine.
Entre problèmes instrumentaux, incertitudes, approximations mais aussi hypothèses douteuses, malchance, ou étourderies, les visiteurs pourront en apprendre davantage sur le cheminement des idées et les principes de l’élaboration d’une théorie scientifique. Comment est-elle acceptée ou rejetée par les chercheurs ? À travers des exemples empruntés, entre autres, à la physique, l’astronomie ou encore à la chimie, les participants pourront découvrir comment les scientifiques prennent en compte les différentes sources d’erreurs pour les réduire au maximum.
Une animation insolite, renouvelée cette année, vous montez dans le bus sans savoir où il vous emmènera
Les bus mystérieux
Samedi 6 octobre : départ à 14h – retour à 18h
Dimanche 7 octobre : départ à 14h – retour à 17h30
Spécial enfants le mercredi 10 octobre : départ à 14h – retour à 17h
Le train mystère
Samedi 13 octobre : départ à 15h du quai situé en face de La Coupole– retour à 17h
La manifestation est gratuite
Inscriptions au 03 21 12 27 27
- La Coupole Musée de la Seconde Guerre mondiale
62 570 St Omer
Napoléon 1er à Rambouillet

Les 13 et 14 octobre prochain, week-end festif et historique à Rambouillet. Organisé par la Ville de Rambouillet, Ville d’art et d’histoire. la Bergerie nationale et le Centre des monuments nationaux, le château de Rambouillet en fait parti, tous ensemble réunis autour de la figure impériale.
Une paix royale
Napoléon Ier à Rambouillet
Petit pavillon de chasse établi au cœurd’une forêt giboyeuse, à une cinquantaine de kilomètres de Paris, le domaine de Rambouillet offre à l’empereur un lieu de retraite privilégié. En cet automne 1811, Napoléon Ier s’y délasse auprès de ses proches, rassemblés en une cour restreinte. Il peut ainsi profiter de sa famille, et se réjouir de la naissance de son fils et héritier, le roi de Rome, âgé de quelques mois seulement. C’est aussi l’occasion pour lui d’inspecter ses troupes impériales et de surveiller les travaux commandés sur le domaine de Rambouillet, tant au château qu’à la Bergerie.
A Rambouillet, pas de réceptions interminables régies par une étiquette étouffante, pas de longs discours devant une centaine de courtisans avides de faveurs impériales.
La vie quotidienne
Distractions impériales au château
Initiations aux danses d’époque
Avec Denis Darpeix, Maître à danser
Mise en beauté de l’officier
Dans la salle de bains, l’homme se laisse préparer pour la réception à venir. Crèmes, onguents, parfums…avec le Ministère des modes
Les confidences d’Hortense
Saynètes contées
Fille de Joséphine de Beauharnais, adoptée et chérie par l’Empereur, Hortense a vécu bien des aventures. Elle partage ses souvenirs, ses joies, mais aussi ses peines dans l’atmosphère feutrée d’une petite chambre médiévale.
Avec Irène Marfaing, conteuse
Les révélations d’un valet et d’une femme de chambre
Saynètes de théâtre, deux domestiques évoquent le quotidien et l’intimité du couple impérial. Napoléon et Marie-Louise deviennent plus proches et vivants !
Avec le duo Aline Franciscovich et Christophe Leray, comédiens
Leçon de protocole auprès de l’impératrice
Scène de vie quotidienne et initiation
A qui faire la révérence ? Quelle tenue pour quel moment de la journée ? Où se déroule le repas au petit couvert ? Avec qui ? Autant de questions auxquelles est confrontée la jeune impératrice à son arrivée en France !
Avec L’Histoire Retrouvée
Le salon des dames
Scène de vie quotidienne
Marie-Louise et la famille impériale se détendent au salon : broderies, lectures, peintures, et cancans en tous genres. Voilà la marchande de mode qui arrive pour présenter les nouvelles robes à la toute dernière mode.

Napoléon prépare sa campagne !
Scène de réunion d’Etat-Major
De l’autre côté du mur, les hommes jouent à la guerre. Et pas n’importe laquelle : ici se prépare la future campagne de Russie. Dans l’excitation des préparatifs, des cris raisonnent… Serait-ce ceux de Napoléon ?
Avec L’Histoire Retrouvée
Un petit air pour l’Empereur
Intermède musical
La musique tient une place importante dans la vie de l’Empereur. En témoigne la douce mélodie qui s’échappe de son antichambre…
Avec la flûtiste Camille Breger
Dans le parc du château
Visite guidée de la tente de Joachim Murat, maréchal d’Empire
Joachim Murat est homme de puissance. Sa tente est la plus imposante, de près de 70m2, domine toutes les autres…
Avec Mylène Lanquest, conférencière et animatrice
Découverte du palais du Roi de Rome
Visite libre du palais et de l’exposition en cours
Le palais du Roi de Rome, offert par Napoléon Ier à son héritier légitime, est aujourd’hui le musée d’art et d’histoire de la Ville de Rambouillet. Visite libre au sein de l’exposition « Portraits », à découvrir l'ensemble d’oeuvres graphiques, de jeux de plateau et de meubles d’époque Empire.
Entrée côté jardin
Accès libre et gratuit
Samedi 13 octobre de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h
Dimanche 14 octobre de 14h30 à 18h
Activités proposées à la Bergerie nationale
Ouverture en continu
10h00-18h00
Un Petit train dans lequel un conférencier Ville d’art et d’histoire présentera, tout au long du trajet, le domaine impérial de Rambouillet
Départs place de la Libération (Hôtel de Ville)
A 14h00, 15h00 et 16h00
Le château de Rambouillet
01 34 83 00 25
La Bergerie nationale
01 61 08 68 70
- Pour s'y rendre
En voiture
De Paris ouest : A13, A12, N10 // De Paris sud : A6, A10, A11, N10
Direction Bergerie nationale ; Entrée rue de la Motte
Parkings gratuits dans le parc du château
En train
Gare de Montparnasse. Arrivée Rambouillet
L'orgue de Forcalquier
On a pu l'entendre résonner dans toute la ville à l'occasion des Journées européennes du patrimoine, ce bel instrument connait une seconde jeunesse.
Première surprise l'orgue est installé à l'extérieur, abrité du vent et du soleil. Et second étonnement, il distille des airs connus, populaires.
Habillé d'un abri fait de bois et de verre, tout en modernité, sa sonorité reste magnifique et unique.
Restauré, grâce à des Forcalquiérens passionnés par leur orgue majestueux, celui-ci résonne à leurs oreilles quotidiennement. C’est une sonorité tout en légèreté qui plane sur la ville.
Il faut un certain doigté, voir des gants de velours pour obtenir des airs facilement reconnaissable. Le répertoire est choisi, pas exclusivement d’ordre religieux, et l’on est amusé de fredonner des chansons connues de tous.
Tous les dimanches, les bénévoles animent cet instrument unique, se relayent avec enthousiasme.
Sa restauration a fait l’objet d’une campagne de sensibilisation et réussie grâce à la mobilisation d’amoureux d’un patrimoine qui au fil du temps est conservé ici, et reste actif
Il faut suivre le chemin de croix, porté par la musique et arrivé au sommet, la vue sur la ville est une belle récompense. L’orgue emplit l’atmosphère.
Et la magie opère.
Tardi à l'abbaye de l'Epau
Cadre exceptionnel à la périphérie de la ville du Mans, l'abbaye de l'Epau n'est pas figée dans le temps, loin de là. Toute l'année, au fil des saisons, le lieu reste vivant, concerts, expositions y sont proposés.
L'immense monument a bénéficié d'une restauration de qualité faisant travailler les artisans locaux mettant en valeur un savoir-faire que l'on apprécie pleinement lors de la visite.
Un bijou patrimonial qui accueille, commémoration du Centenaire de la Première Guerre oblige, illustrée par les planches du dessinateur Jacques Tardi. Sans oublier la part d'histoire des sarthois, prenante lors de ce conflit.
Aux archives départementales, le travail de mémoire s'étend aux scolaires et l'équipe déploie son énergie à faire que les jeunes n'oublient pas.
L'exposition « Le Dernier Assaut » témoignage poignant du Conflit
© photo PdF 2018
La Première Guerre mondiale est un événement omniprésent dans l’œuvre de Tardi.
On connait Tardi à travers ses bandes dessinées, pointues et vivantes ayant comme sujet principal le conflit 14-18. Sa carrière est parsemée de nombreuses récompenses et différentes distinctions émaillent ses publications. L'artiste a été salué pour son travail exigeant.
Ses positions profondément pacifistes sont exprimées pleinement tout au long de cette exposition, richement illustrée. Des extraits de ces deux albums l'un en 1993 C’était la guerre des tranchées, avec Verney Casterman. et en 1997 Le Der des Ders (dessin), avec Didier Daeninckx (scénario), Casterman, servent de références.
L'abbaye sert d'écrin pour ce dernier pan de commémorations. Il faut dire que la Sarthe a été touchée de près par la Grande Guerre, ce que l'on connait moins. Des documents en attestent la véracité en parallèle à la présentation des planches du dessinateur.
Sous sa plume, les hommes venus des quatre coins du monde se retrouvent piégés dans ce conflit dans lequel ils ne disposent pas de leur liberté de penser, d'y échapper.
Une boucherie sans issue. Une condamnation irrémédiable.
Là-dessus Tardi appuie fortement au fil des pages.
C'est le parti pris de l'exposition qui se concentre exclusivement sur le point de vue de l’auteur. Divers objets, des documents sonores ainsi que des archives renforcent le propos.
« La Sarthe dans la Première Guerre mondiale »
Appuyée sur des documents d’archives (documents écrits, imprimés et photographies) qui évoquent l’histoire particulière de la Sarthe et des Sarthois durant la Première
Guerre mondiale, l'équipe assure des ateliers auprès de élèves. Tout en pédagogie, le temps passé à travers différents ateliers (la mobilisation, le front, la vie à l’arrière, le pacifisme, ...) simule leur intérêt en apportant une vision plus proche d'eux. Les exemples développés autour des thématiques sont ancrés dans leur environnement.
L’Abbaye Royale de l’Epau, classée Monument Historique en 1961, constitue l’un des plus beaux exemples de l’architecture cistercienne en France. En 1229, Bérengère de Navarre, veuve de Richard Coeur de Lion, décide de fonder cette abbaye aux portes du Mans, où elle sera enterrée un an plus tard.
À la Révolution, l’abbaye, presque désertée par les moines depuis le XVIIIème siècle, est vendue comme bien national à un industriel. Transformée alors en exploitation agricole, l’abbaye a connu de nombreuses vicissitudes avant son rachat par le Département de la Sarthe en 1959.
Un vaste programme de restauration, toujours en cours, fait de l’abbaye un des hauts lieux culturels de la Sarthe.
L’abbaye accueille également les séances de l’assemblée départementale dont elle est le siège depuis les années 70.
La Chapelle des Jésuites de Saint-Omer
La rénovation souhaitée par la ville et la communauté d'agglomération s'inscrit dans la volonté de faire revivre ce lieu magistral à travers une programmation culturelle variée, accessible à tous les publics.
la Chapelle de l’ancien Collège des Jésuites de Saint-Omer, construite entre 1615 et 1640 et classée Monument Historique en 1942, a bénéficié d’une restauration de 2013 à 2017, grâce au soutien de l’Etat, du Département du Pas de Calais, de la Région, de la French Heritage Society et de la Fondation Gould.
Imposante chapelle au cœur de la ville, elle se fait discrète au premier abord. Puis passée la surprise de la découverte, la restauration établie entre ses murs la visite fait place à l'admiration.
La réouverture au public de la Chapelle de l’ancien Collège des Jésuites s’inscrit dans un projet de coopération avec les États-Unis et le Maryland. En effet, à partir du 17e siècle, suite à l’interdiction du culte catholique en Angleterre, les Jésuites de Saint-Omer décidèrent d’accueillir les catholiques anglais et c’est au sein de cette immense chapelle que les élèves anglais, américains et français allaient pratiquer ensemble leur culte pendant plus d’un siècle.
A partir du 17e siècle, suite à l’interdiction du culte catholique en Angleterre, les Jésuites de Saint-Omer décidèrent d’accueillir les catholiques anglais et c’est au
sein de cette immense chapelle que les élèves anglais, américains et français allaient pratiquer ensemble leur culte pendant plus d’un siècle.
La famille Carroll, dont l’histoire pourrait être tirée d’un roman, figure parmi ces étudiants : au 18e siècle, dans un contexte de persécutions religieuses, deux frères et un cousin, envoyés par leurs parents, traversent pendant plusieurs mois l’Océan Atlantique pour rejoindre le collège des jésuites anglais de Saint-Omer et y recevoir une éducation conforme à leurs convictions.
Après plusieurs années passées en Europe, ils rentrent outre-Atlantique dans la colonie anglaise du Maryland et jouent un rôle majeur dans la construction de la nation américaine, tant sur le plan politique et constitutionnel, que sur le plan éducatif et religieux : Charles Carroll, premier sénateur du Maryland est l’unique signataire catholique de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis en 1776. John Carroll, premier archevêque catholique des États-Unis, fondateur de l’Université de Georgetown.
Daniel Carroll, signataire des articles de la Confédération et de la Constitution des Etats-Unis, contributeur à la création de l’État fédéral.
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