La vie de nos monuments

La vie de nos monuments (140)

Réouverture du Musée de Picardie

L'exposition "L’histoire amusée du Musée de Picardie !" fait l'ouverture du musée de Picardie réouvert, avec succès, au public. Dans la Galerie Sud, l’histoire du musée nous est racontée avec humour. Cela permet au visiteur de suivre les différentes étapes historiques et anecdotiques du lieu à travers un mélange d’oeuvres, de documents originaux
et de dessins de Fraco.

Nouveau musée de Picardie à Amiens © G. Gillmann - Musée de Picardie

Le grand musée d’Amiens et de la Picardie


Le parcours de visite nous immerge dans une ville attachée à son territoire dont certains objets ou quelques espaces particulièrement signifiants (Société des Antiquaires de Picardie, escalier d’honneur, galerie d’honneur et rotonde de l’Empereur…) ponctuent l'Histoire.


L’origine picarde de nombreuses oeuvres et objets des collections permanentes, fil conducteur de la visite


Archéologie régionale, collections médiévales de la cathédrale, représentations de la ville et de la région avant les destructions du XXe siècle, évocation des savoir-faire traditionnels et des paysages picards, place des artistes locaux du XIXe siècle…le musée est le reflet d’une histoire riche et méconnue tant par les Amiénois et les Picards, que par les touristes, soucieux de mieux connaître la culture picarde.

Un musée aux collections exceptionnelles © G. Gillmann - Musée de Picardie



Le Musée de Picardie, pluridisciplinaire et généraliste, a de grandes amibitions et s'en ai donné les moyens.L’éclectisme et la richesse de ses collections lui offrent une place de premier choix, en digne héritier des principes encyclopédiques du XIXe siècle.

En travaux le musée de Picardie vient de réouvrir au public © G. Gillmann - Musée de Picardie

 

Signalons un dépôt important, celui des fragments d ’un retable picard du XVIe siècle


Un ensemble inédit présenté dans les salles médiévales : vingt-cinq reliefs en chêne sculpté provenant selon toute vraisemblance d’un même retable picard du dernier quart du XVIe siècle étaient jusqu’ici dispersés entre
le musée de Cluny – Musée national du Moyen Âge et le Musée national de la Renaissance, château d’Ecouen.

Démembrée à une époque inconnue, l’oeuvre nous est parvenue de manière incomplète.
Le rapprochement des différentes pièces, fait sur des critères stylistiques et techniques, se concrétise par le dépôt des pièces concernées consenti par chacun des deux musées dans le cadre de ce partenariat exceptionnel.

Exposition "L’histoire amusée du Musée de Picardie !"

Du 1er mars au 10 juillet 2020

Ouvert tous les jours sauf le lundi et certains jours fériés
De septembre à avril : 9h30-18h
De mai à août : 9h30-19h
Week end et jours fériés
De septembre à avril : 11h-18h
De mai à août : 11h-19h
Gratuit le premier dimanche du mois

Musée de Picardie

2, rue Puvis de Chavannes

80 000 Amiens
03 22 97 14 00

dimanche, 01 mars 2020 Écrit par

Restauration de l’escalier en Fer-à-Cheval à Fontainebleau

Le château va fermer ses portes au public dès lundi mais son Parc reste ouvert

Un chantier historique

La somme réunie grâce à un appel aux dons (2 200 000 €,) le fameux escalier en Fer-à-Cheval sera entièrement restauré en deux ans.

Un chantier d'ampleur car la structure était menacée et les ornements détériorés. Des infiltrations d’eau associé à un développement de micro-organismes, sous forme de mousses, de lichens et d’algues, entretenaient l’altération de la pierre. Il devenait urgent d'intervenir.

Une détérioration progressive des parements et des ornements

Depuis 1900 les marches s'appuient sur une dalle en béton aujourd’hui très fracturée et les grossières campagnes de rejointement menées n'ont rien arrangé à l'affaire !

Les marches vont être entièrement démontées afin de consolider et de reprendre l’étanchéité de l’extrados des voûtes. Un travail fondamental de maîtrise de l’eau s'impose.

Les ornements de l'escalier méritent un traitement d'urgence © photo PdF 2020

Deux ans de travaux à l'horizon

La première phase qui consistait à restaurer les ornements sculptés très endommagés du pavillon central de l’escalier achevée, on entame la seconde période prévue jusqu'en octobre, dont l'objectif est de lancer les travaux de la terrasse, de la balustrade supérieure et de la galerie située en dessous de l’édifice.

La troisième et dernière phase, d'une année environ, achèvera cette rénovation d'envergure et l'on pourra admirer à nouveau les deux volées de marches leur éclat d’origine.

Un peu d'Histoire


L’escalier en Fer-à-Cheval fut, dès sa construction en 1632, imité dans de nombreux palais à travers l’Europe.
Véritable accessoire de pouvoir, il sublime l'accès aux appartements royaux par ses formes uniques et son usage savant de la stéréotomie, le symbole même du château.

Majestueux château de Fontainebleau © photo PdF 2020

Une entrée théâtrale


L’escalier entre surtout dans la légende après le fameux épisode des Adieux de Napoléon à sa Garde le 20 avril 1814.

Château de Fontainebleau

77 300 Fontainebleau

 

vendredi, 13 mars 2020 Écrit par

Remeublement de la Villa Cavrois

La villa Cavrois, monument majeur du XXe siècle

C'est une nouvelle étape de franchie, la Villa Cavrois fait l'objet d'attention de la part du CMN, le Centre des Monuments Nationaux qui gère ce patrimoine d'exception.

La villa Cavrois retrouve un élément de son mobilier d’origine puisque le CMN vient d’acquérir la table en chêne cérusé noir et métal nickelé, dessinée par Robert Mallet-Stevens,qui sera installé dans la chambre jaune.

Photo d'archive, la chambre jaune de jeune homme © CMN

Témoignage du génie de l'architecte Mallet-Stevens, la Villa Cavrois illustre un pan de la vie de riches industriels.

Tout un art de vivre à la pointe du modernisme

Les innovations font encore figure de prouesse technique aujourd'hui et les architectes s'en inspirent encore.Que ce soit à la pointe de l'isolation, de l'insonorisation de la maison, les pistes sont multiples.

Un chantier sans précédent débuté en 2009 permis sa réouverture au public en juin 2015. La Villa est une visite incontournable pour qui s'interresse à cette période architecturale, elle reste l'un des rares exemples en France.

 

La Villa Cavrois

60 Avenue J.F Kennedy

59 170 Croix

03.28.32.36.10

 

jeudi, 27 février 2020 Écrit par

Ouverture de la Villa Majorelle

Première maison Art Nouveau à Nancy

Classée aux Monuments Historiques en 1996, et "Maison des Illustres" en 2011, celle qui fait la fierté de tous les Nancéens va ouvrir ses portes au public ce week-end, avec beaucoup d'émotion car elle fait partie intégrante du Patrimoine de la ville.

La salle à manger de la Villa Majorelle après restauration © MEN 2019, cliché S. Levaillant

Les boiseries, le vitrail, l'ameublement, tout est neuf !

L'on va pouvoir admirer tout le dépassement de soi, de la création à l'état pur. Quand l'imagination au pouvoir révèle une beauté différente. Ce mouvement artistique en plein essor développe une voie nouvelle dans l'architecture, la décoration...

De l'Art Nouveau au quotidien

La Villa Majorelle renaît depuis des années et entièrement restaurée elle va pouvoir s'offrir à la vue d'admirateurs curieux et impatients. Le résultat obtenu, suite à des recherches dans les archives familiales, s'approche au plus près de la réalité de cette maison lors de sa construction.

 

Villa Majorelle Nancy, Vue de la salle à manger, cheminée d’Alexandre Bigot et vitraux de Jacques Gruber © MEN 2019, cliché S. Levaillant

Une exhubérance magnifique

D’importants travaux de rénovation du bâtiment, autant extérieur qu'intérieur ont été réalisés et la Villa Majorelle va restituter tout l'apparat de son époque. Une Villa imaginée par Louis Majorelle (qui en conçoit les meubles), épaulé par des artistes inspirés comme le céramiste Alexandre Bigot et le peintre Francis Jourdain. Le verrier Jacques Gruber réalise les vitraux.

Ambiance de début de siècle dans l'intimité d'une famille

Vivement cette ouverture que l'on s'immerge dans l'Histoire. Et l'illusion de toucher au plus près ce qu'était la vie d'une famille dans les années 1900.

S'imaginer vivre ici et baigner dans cette atmosphère d'antan, un peu comme au cinéma.

 

Les 15 et 16 février 2020

Week-end gratuit

Ensuite ouverture publique du mercredi au dimanche

De 9h à 12h pour les groupes et l'après-midi de 14h à 18h pour les individuels

Plein tarif : 6 € Tarif réduit : 4€

Villa Majorelle
1, rue Louis Majorelle
54000 Nancy

A voir également

Le musée de l'Ecole de Nancy dans lequel se trouve d'autres trésors de cette époque

 

 

jeudi, 13 février 2020 Écrit par

La verrière de l'Hôtel de La Marine

Un losange de verre

A l'Hôtel de La Marine, les travaux entament leur dernière ligne droite en ce mois de janvier. Etape importante ce matin la visite officielle de la Verrière qui abritera les visiteurs dans la première cour d'entrée, située côté Rue de Rivoli.

Du jamais vu

De mémoire de marins, dont l'Hôtel était le lieu de travail, la cour voyait très rarement pénétrer le soleil. Changement cette année, les rayons seront captés dès les beaux jours dans ce puits de lumière.

De l'invention géométrique

L'audace de poser une oeuvre contemporaine relevait du défi, techniquement et artistiquement. Trois années de chantier pour aboutir à un travail soigné, voilà une réussite impressionnante, l'objectif est atteint. L'occulus central permet d'oublier le niveau supérieur.

Un Losange de lumière © photo PdF 2020

La verrière, encadrée par les façades XIXème, devient miroir de verre. Sa géométrie imaginée par un cabinet d'architecture inspiré par le lieu, efface visuellement les réhaussés.

La structure se prête à une illusion d'optique bluffante.

70 tonnes dont 35 tonnes de charpente métallique

L'ensemble donne un aspect miraculeux à la réalisation, ce socle d'architecture, charpente de verre d'aspect froid, contraste avec les parois dorées, couleur miel de l'immeuble.

L'on attend une éclaircie avec impatience qui donnera toute sa splendeur à ce mirroir de verre, éblouissant sans aucun doute.

 

Inauguration par Philippe Belaval, le Président du CMN, de la verrière de l'Hôtel de La Marine © photo PdF 2020

Maïtrise d'ouvrage

Le CMN, Centre des Monuments Nationaux

Architecte en chef des Monuments historiques Christophe Bottineau

Studio HDA réalisation de la verrière Hugh Dutton

Coût total: 2,5 millions d'euros HT

Mécène Les Fondations Vélux

 

mardi, 04 février 2020 Écrit par

Noël au château de Fontainebleau

Atmosphère Grand Siècle au château de Fontainebleau avec le spectacle de Noël en compagnie de Jean de la Fontaine et de ses Fables.

En costumes d'époque, les comédiens de la troupe du Crâne jouent une quinzaine de fables*.

 

Les Fables de la Fontaine à Fontainebleau

Nous suivrons les histoires de deux  "Princesses venues du froid" celles de Marie Leszcynska (épouse de le roi Louis XV) et d’Hélène de Mecklembourg-Schwerin, (épouse du fils aîné du roi Louis-Philippe) qui nous ont légué la tradition des arbres de Noël.

Le château de Fontainebleau © Corentin Foucaut

 

Les visites guidées du château 

l’histoire du château de Fontainebleau au fil des siècles, durée 1h30

Les Petits appartements

Aménagés sous le règne de Louis XV, qui fait installer une série de petits cabinets réservés à son usage au rez-de-chaussée de l'aile des Grands Appartements, vous serez dans l'intimité de Napoléon 1er et de Joséphine.

Le Théâtre impérial

Inauguré en 1857 par l'Empereur Napoléon III, la salle de spectacle a retrouvé toute sa splendeur suite à une douzaine d'années de restauration.

Du 21 décembre 2019 au 5 janvier 2020

Représentations Les Fables de la Fontaine

Sauf les mardis, les 25 décembre et 1er janvier
À partir de 6 ans
Durée : 45min

Visite contée "Princesses venues du froid"

Du 21 décembre au 5 janvier, à 11h et 15h
Sauf les mardis, les 25 décembre et 1er janvier
À partir de 4 ans

Château de Fontainebleau

Le château est ouvert tous les jours, sauf les mardis, le 25 décembre et le 1er janvier, de 9h30 à 17h (dernier accès à 16h15).
Les cours et jardins sont ouverts gratuitement tous les jours de 9h à 17h.
Le parc est ouvert tous les jours, 24h/24.

 

 

jeudi, 19 décembre 2019 Écrit par

Le Moulin à huile, Musée du Santon

On révise nos classiques avec le Musée des Santons à Aubagne, ville patrie de Marcel Pagnol.

L'univers de l'écrivain est concentré ici avec pas moins de 500 figurines et des automates.

 

 

Un monde merveilleux © photo PdF 2019

 

Les métiers de la fin du XIXe sont évoqués. La vie provençale avec ses traditions composent un parcours folklorique passionnant. L'on s'amuse à contempler ces petites merveilles, les costumes, les coiffes, les outils, tout est minitieusement reproduit.

La reproduction est bluffante.

A faire en famille, on passe un bon moment à découvrir tout cet univers miniature. L'acceuil très sympathique encourage les plus jeunes à pénétrer un domaine inconnu à leurs yeux. Pour les plus anciens, ils retrouvent avec bonheur, les références des films et des romans de l'oeuvre de Marcel Pagnol.

Les Santons, l'âme provençale

Sachez qu'il existe l'école de céramique de Provence a été fondée en 1989, à l'initiative de la ville d'Aubagne, de l'Association des céramistes et santonniers et de l'Association départementale d'études et de formation (ADEF).

Personne emblématique de la ville, Thérèse Neveu, (1866-1946) santonnière historique, dans son Atelier a été installé un espace dédié au santon depuis 1995. L'an dernier, "Le Petit Monde de Marcel Pagnol" côtoie ses créations.

Thérèse Neveu* imagina une centaine de figurines inspirées du folkore local et de la littérature aubagnaise.

A visiter pour découvrir toute l'Histoire des Santons, le musée de la Céramique.

 

Des siècles de santons en Provence © photo PdF 2019

Dans les Bouches du Rhône

Atelier Thérèse Neveu

13 Cour de Clastre

13 400 Aubagne

04.42.71.17.81

Musée du Santon

Ouvert du lundi au vendredi

De 8h30 à 12h et de 14h à 17h30

Quartier Napollon

13 400 Aubagne

04.42.03.81.03

 

 

lundi, 16 décembre 2019 Écrit par

Le Palais Longchamp a 150 ans

Des animations pour toute la famille durant trois jours

Connaissez-vous le Palais Longchamp de Marseille ? eh bien c'est le moment d'aller rendre visite à ce monument emblématique de la ville. Celui qui a changé la vie des habitants. En effet avant le XIXe siècle l’eau potable de la ville ne provenait que des rivières, des sources et des puits.

En 1834, Maximin Consolat, le maire de l’époque, décide de faire construire un canal dérivé de la Durance pour amener les eaux de la rivière alpine jusqu’à Marseille. Deux ingénieurs des Ponts et Chaussées s’attèlent au chantier de l’ouvrage entre 1838 et 1851 : un canal de 87 km qui traverse les chaînes de collines entre la Durance et le littoral, alternant passages souterrains et aqueducs, et qui s’achève par un immense château d’eau.


Le Palais Longchamp à la gloire de l’Eau, des Arts et des Sciences confié à H. Espérandieu, est inauguré en 1869.

 

Palais Longchamp © Ville de Marseille

Le monument abrite le musée des Beaux-Arts et le Muséum d’histoire naturelle et s’inscrit dans un ensemble de 12 hectares, comprenant des parcs publics, l’ancien jardin zoologique d’acclimatation et depuis 1860, l’observatoire astronomique.
Façades, toitures, bassins, escaliers, balustrades, sculptures, jardins et réseau hydraulique… les valeurs architecturales et technique du palais sont protégées 130 ans plus tard, par un classement au titre des Monuments Historiques en 1999. Il était temps !

Le musée des Beaux-arts, riche de plus de 8000 oeuvres, peintures sculptures et dessins, qui retrace quatre siècles d’histoire de
l’art européen, du XVIe au XIXe siècle, à l'occasion du 150ème anniversaire du Palais, présente le parcours de sa collection
permanente intégralement renouvelé. Et des chefs d’oeuvres restaurés, certaines pièces n’avaient plus été montrées depuis
très longtemps.

Créé en 1819, le Muséum d’histoire naturelle de Marseille fête cette année ses 200 ans et les 150 ans de son installation au Palais Longchamp inauguré en 1869.
Le Muséum d'Histoire Naturelle de Marseille a été classé 1ère catégorie en en 1967, comme neuf grands muséums de France, pour la richesse de ses collections.

Les 12, 13 et 14 décembre 2019

jeudi, 12 décembre 2019 Écrit par

L'Hôtel de ville rochelais inauguré

 A la Rochelle on est fiers de retrouver un hôtel de ville restauré après l'incendie en 2013 qui avait détruit une bonne partie du bâtiment.

"A l'identique mais en neuf" déclare le maire de la Rochelle, heureux de présenter la restauration menée conjointement par l'architecte en chef des Monuments historiques Philippe Villeneuve. Le défi représentait deux aspects : reconstruire en respectant la structure tout en la consolidant et restructurer toutes les annexes ajoutées au fil des siècles.

La consolidation en béton préconisée par celui qui a la charge du chantier de Notre Dame de Paris : "C'était la partie la plus complexe du chantier, à expliquer l'architecte. Il a fallu reprendre les fondations, les piliers, trouver le moyen d'encastrer des poutres en béton pour renforcer la façade sculptée et de construire des planchers béton pour la tenir. Sans que cela se voie."

Celui qui abrite la mairie depuis 1298, baptisé le "plus vieil hôtel de ville de France" le coeur de la ville a retrouvé son aspect d'origine extérieur avec sa façade Renaissance classé aux monuments historiques depuis 1861, avait déjà fait l'objet d'une rénovation à la fin du XIXe par Juste Lisch, un confrère de Viollet-le-Duc.

Ce sont 28 corps de métier, dont de nombreux artisans d'art, qui sont intervenus

"Les assurances ont payé pour un retour à l'identique pour toute la partie classée aux Monuments historiques" précise le maire.

La grande salle des fêtes a été reconstruite à l'identique. "Les parties de décor qui n'ont pas été endommagées par le feu ou l'eau ont servi de modèles pour leur reconstruction, en utilisant les pigments de peinture de l'époque, en reproduisant jusqu'à la patine des couleurs du plafond, en retissant les tentures, en reproduisant la marqueterie au sol", explique l'élu rochelais.

Pour ce qui est de la partie non classée, un peu de modernité dans le choix des matériaux -verre, acier et béton- n'a pas nuit à la rénovation comme on peut le voir dans la salle du conseil embellie à cette occasion,(un ajout à la mairie), avec plafond en lamelles de bois en forme de coque de bateau inversée.

Du 6 au 8 décembre 2019

vendredi, 06 décembre 2019 Écrit par

Réouverture du musée des Beaux-Arts de Dijon

En mai dernier, après une dizaine d'années de travaux, le musée des Beaux-Arts de Dijon réouvrait au public. Un vaste chantier pour un musée devenu immense.

Extérieurement le musée, situé dans un ancien palais, est magnifiquement restauré; la pierre de Bourgogne ajoute à sa majesté.

De l’art antique à l'art contemporain

Jusqu'à 4200 m2 de superficie, un espace qui ouvre sur plus de 1500 oeuvres : de la peinture aux arts décoratifs en passant par les dessins et les sculptures.

Les gisants au musée des Beaux-Arts de Dijon © photo PdF 2019

 

On peut y retrouver la merveille de l’art médiéval la salle des Tombeaux et ses célèbres Pleurants

Au total, 64 salles constituent le parcours de visite d'un musée métamorphosé dans le coeur de la cité.

Un peu d'Histoire

Depuis 1799 date de l'ouverture du musée au public, l'Etat n'a de cesse d'enrichir ses collections et l'appui de nombreux donateurs accroit ses richesses; Citons parmi ceux-ci la famille Granville.

Durant la Seconde Guerre Mondiale, les oeuvres, pour être sauvées sont disséminées dans plusieurs châteaux bourguignons. Dans les années 50, le musée réorganise la présentation de ses collections. Puis l'importante donation Granville en 1970, engendre l'agrandissement de certaines salles.

Aujourd'hui, équipé d'outils de médiation, il est possible d'effectuer la visite en toute autonomie, le panorama qu'offre ce musée rutilant est un atout majeur pour la ville.

La Marseillaise de Rude © photo PdF 2019

Du monumental avec le sculpteur Rude (1784-1855)

François Rude : son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose dans l'instant et pourtant chacun connait l'une de ses oeuvres, qui fait partie de notre Patrimoine. En effet, c'est l'artiste dijonnais qui a exécuté cette impressionnante Marseillaise qui trône à l'Arc de Triomphe parisien.

 

Ne pas manquer toute la partie consacrée à François Pompon, artiste dijonnais, à ses superbes animaux, dont le fameux ours blanc en version originale, que l'on peut retrouver au Musée d'Orsay à Paris.

Entrée gratuite

A signaler que la totalité du bâtiment est accessible aux personnes à mobilité réduite

Fermeture le mardi

Musée des Beaux-Arts de Dijon

Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne

03.80.74.52.09

lundi, 13 janvier 2020 Écrit par
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